Depuis hier, les enseignes ont donc l’obligation d’informer leurs clients d’éventuels procédés de shrinkflation sur leurs marques favorites. Sans surprise, Leclerc est le premier à dégainer tandis que d’autres considèrent toujours ne pas être concernés (il y a en effet une dose d’interprétation possible dans l’arrêté).
Leclerc a ainsi ciblé Febrèze, Menguy’s, Amora, Friskies ou encore les marques de céréales pour petit-déjeuner de Nestlé (revoir ici). Dans tous les cas, une même formulation : la quantité vendue est passée de X à Y et le tarif du fournisseur a augmenté de ZZ %. Problème : le wording de Leclerc ne s’inscrit pas dans le cadre de l’arrêté (ce qui conforte l’idée d’un habile “coup de com”). L’arrêté guide en effet très précisément les enseignes indiquant la mention à utiliser “à l’exclusion de toute autre” est-il même écrit (revoir ici) : “Pour ce produit, la quantité vendue est passée de X à Y et son prix au litre/au kilo a augmenté de…“. Pas franchement la formulation retenue par Leclerc qui, en bon élève de l’arrêté d’Olivia Grégoire et Bruno Le Maire, n’est en réalité pas dans les clous. Mais c’était sans doute trop tentant de se payer quelques fournisseurs…
Comme c’est intelligent de faire cela sur l’huile d’olive.
Leclerc c’est comme notre politique aujourd’hui : Extrême; et cela fonctionne parfaitement malheuresement.
Super je trouve que le client doit avoir toutes les informations pour se faire une opinion juste et de décider ensuite.
Cela devrait être ,quelque soit les produits même ceux de la marque de l’enseigne.