Le sujet de la rationalisation des assortiments est “en haut de la pile” depuis environ deux ans. Avec, au passage, beaucoup d’antagonismes… Quand Carrefour annonçait réduire ses gammes, Leclerc jurait… “jamais” ! De fait, nombre d’études (globales, c’est important) ont démontré l’effet négatif d’une réduction de l’offre sur les ventes.
En réalité, le sujet n’est pas “macro” mais bien “micro”. A envisager catégorie par catégorie et… dans une posture de client. Exemple samedi dans cet hyper (Carrefour) pour le rayon œufs. Emprise au sol : environ 6 palettes. Pour faire simple, sur ce marché, il y a une première clé d’entrée : œufs de poules élevées en plein ou en bâtiment fermé (élevage dit “au sol”). Pour le client qui va vers le plein air, une seconde clé d’entrée : plein air classique, Bio ou Label Rouge. Admettons pour l’exemple que ledit client se dirige vers le Label Rouge (< 10 % des ventes totale du rayon, donc pas franchement le segment majeur…). Dans ce magasin : 11 références ! 5 en boîte de 12, 5 en boîte de 6 et 1 en boite de 4. Donc, je résume : 11 réfs, une offre illisible (ci-dessous) pour ce qui demeure un segment mineur sur le marché. Trop de choix tue le choix.