Avant que ne soient dévoilés cet après-midi par Kantar les performances commerciales en CA des enseignes pour la P7, voici une lecture plus confidentielle : en volumes et sur un temps plus long qu’une seule période, en l’occurence le premier semestre 2024, de la P1 à la P6 en jargon Kantar. Avantage : les performances en volumes (très exactement en nombre d’articles) traduisent mieux encore l’attractivité des enseignes puisqu’elles reflètent les actes d’achat.
Cette étude apporte une autre lecture du triomphe des indépendants. Sur les 6 premiers mois de l’année en effet, seuls Intermarché, Leclerc et Coopérative U (dans cet ordre) sont positifs en volumes. Tous les autres sans exception sont au mieux stable (Lidl), au pire en recul. La palme du recul revenant sans surprise à Casino en raison d’un effet de parc (cessions de magasins) et d’une faible dynamique commerciale pour les points de vente en attente de changement d’enseigne. Moins “explicables” en apparence : les – 0,2 pt d’Aldi. Ça va forcément finir par agacer en Allemagne. Forcément…
Les pdm en volume et en valeur sont quasiment identique chez les indé alors qu’entre les intégrés tradi et les discounts elles sont légèrement décorrélées (et inversement selon le type d’enseigne).
On pourrait presque en conclure que l’offre des indépendants est parfaitement raccord à la demande des clients.
Avec tout l argent que lidl dépense en pub pour faire 0%, c est inquiétant
Quand on travaille dans les grands groupes type carrefour, la verticalité est de rigueur. Décision prise dans des bureaux loin très loin du terrain, et qui doit être appliqué coûte que coûte, même si c’est une hérésie pour certains magasins.
A l’inverse, les franchisés sont sur le terrain, au contact des clients. Si un produit ne matche pas, il est stoppé direct et remplacé immédiatement. Ils sont aussi créatifs et font appel à des producteurs locaux.
Le commerce quoi