Quelles sont les enseignes alliées du pouvoir d’achat ? (et donc les plus utiles socialement)

L’époque est aux podiums et aux médailles. Alors… allons-y ! Et comme l’époque est aussi aux craintes sur le pouvoir d’achat, croisons donc les deux. C’est le sens de l’étude Bonial menée par OpinionWay sur l’image pouvoir d’achat des enseignes. Ce qui revient, de fait, à classer les commerçants suivant leur… utilité sociale. 

A ce jeu guère de surprises… En alimentaire, Leclerc-Lidl-Aldi. Avec, comme souvent, l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette entre les deux éternels rivaux. Lidl avait remporté la vague précédente, en mars. Leclerc devance le discounter allemand cette fois-ci. Si les deux se disputent la tête du classement, ça n’est pas avec les mêmes armes. Leclerc est incontestablement l’enseigne la moins chère dès lors que les produits sont comparables, l’étude DISTRI PRIX (A3 Distrib/Editions DAUVERS) en témoigne. De son côté, Lidl a pour atout la construction de son assortiment : court (donc sans grande tentation) et centré sur les MDD (donc avec un prix moyen de l’offre moins cher qu’en hyper). 

En non-alimentaire, pré-positionner Action sur la première marche du podium était une évidence. Par sa gamme, « Action rend riche ». Je revendique la paternité de l’expression qui exprime la dimension sociologique de la proposition commerciale d’Action. Avec de la « poupouille à deux balles » (je force le trait mais c’est pour me faire comprendre), avec de la « poupouille à deux balles » donc, Action permet à ses clients de consommer, même les plus modestes. « A ce prix-là, vas-y prends le » est probablement la phrase que j’entends le plus quand, le samedi (souvent), je passe chez Action humer ce qu’est le vrai commerce… D’ailleurs, Action décroche même la meilleure note toutes enseignes confondues : 6,9/10 L’écart est certes mince avec Leclerc : 0,1 pt. Mais comme un centième de différence au 100 m, c’est suffisant pour décerner le titre olympique (de l’utilité sociale).