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La MINUTE RETAIL / Aldi : quel avenir en France ? (y-a-t-il vraiment de la place pour 2 ou 3 discounters… ?)

⏰ C’est l’heure de la MINUTE RETAIL ⏰ Aujourd’hui… retour sur les difficultés d’Aldi dont la part de marché ne décolle toujours pas. Souvenez-vous ! En 2020, le discounter allemand casse sa tirelire et s’offre Leader Price dont se défait Casino (pour renflouer ses caisses). 717 M€ pour 547 magasins. L’opération est censée relancer Aldi dans la bataille avec son éternel rival (et compatriote) Lidl. A l’époque, l’addition Aldi + Leader Price dépasse les 4 % de parts de marché. 

Quatre ans plus tard, l’ensemble jauge moins de… 3 %. Bref, Aldi patine. 

Et la question de l’avenir de l’enseigne finira par se poser. La suite ici >>

8 commentaires

  1. C’est vrai que le marché du discount semble de plus en plus saturé, et Aldi a clairement du mal à se démarquer. L’analogie avec le choix des clients est intéressante, surtout quand on pense à leur ancien arrangement avec Leader Price. C’est rassurant de voir que la nécessité d’un choix et d’une expérience client fait encore débat, même dans un secteur où le prix est roi. Peut-être qu’Aldi pourrait explorer d’autres stratégies pour attirer et fidéliser sa clientèle ? Merci d’avoir mis en lumière cette problématique, ça fait réfléchir sur l’évolution des comportements d’achat !

  2. ce qui pique le plus dans cette explication, c’est le phrasé tel un journaliste à sensation de c8 ou w9

    Netto est affilié à inter et il doit avoir un peu de transfert d’achats , petit concept propre et efficace

    lidl a augmenté son parc magasin en construisant de nouveaux magasins et a construit sa légende sur les fameuses offres du lundi et du jeudi,
    au final , on a pas mal de nouveaux lidl très propres et lumineux, et un historique de la bonne affaire au bon rapport qualité prix. ( même si l’offre depuis quelques années s ‘est densifiée, et il y a moins cette notion de c est maintenant ou jamais)

    alors que aldi en rachetant les leaderprice a plutôt hérité de vieilles poubelles ( néanmoins le concept leader Price était propre et plutot moderne) , un logo toujours très marqué Allemagne de l’est années 80, et essaye régulièrement de faire la promo d offres, mais beaucoup moins de matraquage que lidl , et fait plutôt une pale copie

  3. Le modèle économique ALDI est périmé, le concept ALDI est périmé, les clients ne veulent plus faire leurs courses dans des magasins zombies sans personnels, sans services, sans chaleur, ces points de ventes lugubres les ramènent à leurs conditions.
    Le problème c’est que ALDI à injectée 2 milliards en 2020 pour le rachat de leader price et la rénovation des magasins et qu’il est donc impensable de quitter la France 4 ans après, cela sera donc un long chemin de croix qui va durer encore des années!!!

  4. Et si son principal concurrent était tout simplement Leclerc. Des actifs plus sympa, plus de choix, des marques nationales, MDD et premiers prix au même prix et/ou moins cher pour une qualité équivalente.
    Pour exister, ça devient difficile quand on est le 3eme sur un créneau déjà saturé ( Leclerc, Lidl, Aldi, Netto, Action, Marguerite…).
    Il ne leur reste plus qu’à sortir du cash pour amortir les investissements fait et oublier les rêves de grandeur. La bataille est perdue.

  5. Ne pas oublier l’époque où il y avait Norma, toujours présent mais insignifiant avec 71 magasins, Mutant, Dia, Netto, Aldi, lidl, leader Price…
    Comme dit dans un commentaire précédent, les Aldi sont des magasins austères, sans âme avec des tarifs trop proches d’un supermarché classique. Le rayon fruits et légumes qui se veut être là vitrine de tels magasins ne fait pas envie, bref, comme beaucoup disent, ça renvoit une image peu valorisante là où lidl a su évoluer en proposant des magasins plus clairs, modernes, avec plus de choix et une image de discount embourgeoisé mais qui ratisse plus large au niveau clientèle.

  6. Est-ce que le vrai concurrent d’un soft discounter tel que Aldi ne serait pas tout simplement Leclerc ? Ce qui change tout sur un marché domestique comme la France, car c’est un sacré morceau qu’il sera impossible à dénicher, surtout en proposant moins de choix, moins de marque et des prix qui ne font la différence.

  7. Aldi c’est des fruits et légumes souvent français à des prix bien correct par rapport à Lidl (provenance). Mais pour le reste, dommage, la gamme est déjà restreinte et des produits disparaissent, puis reviennent en moins bien. Alors petit à petit à part les fruits et légumes …Le positif l’ambiance, employé(e)s détendus et souriants et pas d’attente en caisse.

  8. Le modèle économique de LECLERC ( Des exploitants propriétaires de leurs magasins et surtout propriétaire de leurs murs ) et celui de ALDI dont les magasins sont dirigés par des salariés et locataire n’est pas le même et ce delta sur le management et le foncier donne aujourd’hui un avantage impossible à contrer. Deuxième atout de LECLERC, l’exploitation de la DATA clients et ce depuis des lustres notamment avec CATALINA MARKETING ,encore un point de plus dans un métier ou un point de plus ou de moins font une réussite ou un échec. Si on regarde le bilan 2023 de ALDI qui affiche une perte de 600 millions, on peut se poser des questions… https://www.pappers.fr/entreprise/aldi-399227990

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