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La dispersion des prix chez les indépendants : exemple avec les crackers Belin chez Intermarché

Encore une p’tite infographie du dimanche : la dispersion des prix chez les indépendants. Pour l’illustrer, un produit dont le prix a fortement évolué en 2024, en raison d’un changement de pack : 110 g de crackers au lieu de 100 g et un prix qui s’est envolé de 28 % pour l’occasion (revoir ici). Une situation “rêvée” pour suivre la manière dont les indépendants se calent (ou pas) sur le prix préconisé. En l’occurence via le cadencier.

Résultat sur cet exemple : seuls 4 points de vente sur 10 suivent la “préco”. Et plus d’un sur deux en profite pour “surbiner” (en clair : gratter des centimes l’air de rien). Ce qui traduit à la fois la difficulté de tenir un prix chez les indépendants (normal : ce sont des sociétés indépendantes, il ne peut y avoir de prix officiellement obligatoire) et d’une moindre culture prix chez Intermarché que chez Leclerc notamment où il est hautement improbable d’atteindre un tel niveau de surbine. Mais, promis, j’y reviens bientôt avec des comparatifs Intermarché / Leclerc / Super U sur un même produit. Je sens que je vais mettre le bazar moi 😂.

4 commentaires

  1. Je ne suis pas surpris !

    Je fréquente 2 centres Leclerc. Et, sur les marques nationales, l’un est moins cher que l’autre.

  2. Bonjour
    Une image prix discount impossible à tenir pour le groupement des mousquetaires
    1 -des marges redistribuées par la centrale d’achat très faible donc on va chercher la marge nous même ( rappel marge du groupement 21% sorties base donc pas de perte vol et casse ,Leclerc 26% tout magasin)
    2 -des magasins ( peu malheureusement) rentables qui respectent la politique commerciale de l enseigne
    3 -avec le rachat des ex casino le groupement des mousquetaires c’est fragilisé ( rappel avec Spar en Allemagne) donc impossible de redonner de la marge aux magasins ( avec des charges plus lourdes edf frais personnels loyers…,)
    Donc résultat 2 types magasins
    1 magasins avec des adhérents heureux ( bien tenus)
    2 des adhérents user ( magasins qui manque du personnels magasins pas tenus…..)
    À suivre

    1. Dans un autre temps, le groupement avait 3 strats de prix selon la concurrence. De fait il est “presque” normal d’avoir des prix différents d’un point de vente à l’autre si la pratique est toujours de mise.
      Concernant les marges redistribuées par la centrale. leur Job est de négocier des prix pour les vendre moins cher en magasin mais non pas d’attendre le boulot de la centrale pour créer sa propre marge. Tous les excédents de la centrale sont reversés aux magasins en fonction de leur poids mais il déconseillé d’attendre cette conditionnelle.
      Pour le 21% de marge chez Inter, j’espère que vous vous trompez car c’est la faillite assurée avec aussi peu.
      Si ce taux est véridique. je ne comprends pas comment inter arrive à être plus cher que Leclerc du coup?!

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