Les patrons d’enseignes le répètent tel un mantra : il faut revenir sur la loi Descrozaille (dites Égalim 3), ne serait-ce que pour “redonner du pouvoir d’achat aux Français”. Et, au passage, leur rendre leur liberté promotionnelle, contrainte par l’interdiction (théorique) de dépasser 34 % de générosité.
Au risque de la provoc’, j’ai du mal à comprendre le besoin d’une réforme de Descrozaille. Car les enseignes (plus ou moins accompagnées par les marques) s’en sont déjà occupées… Où est donc la contrainte des “34 %” ? Prenez cette offre, valable jusqu’à lundi chez Carrefour : 50 % sur Pampers ou Huggies par exemple et 70 % via l’appli. Alors, certes, il y a des “conditions” : un minimum d’achat (10 €) et la carte de fidélité. Mais quand même… Difficile de présenter Descrozaille comme un cadre législatif si contraignant. Ce qui relativise l’impérieuse nécessité de la réforme.
Au-delà de Descrozaille, la remarque vaut pour Égalim 1 et 2. J’ai encore le souvenir tout frais de 80 % de remise sur Nutella chez Intermarché. J’ai rêvé ou bien… ?