Biocoop n’est pas l’enseigne la plus en retard sur la transparence des origines, loin s’en faut. Dernière illustration en date, Biocoop a même eu le droit à une visite ministérielle pour son adhésion officielle à Origin’Info. Pour autant (et c’est justement parce qu’on attend des bons élèves qu’ils soient irréprochables), il manque encore une dernière marche à franchir : assumer toutes les origines, y compris lorsqu’en apparence elles sont peu (ou pas) vertueuses.
Exemple ici avec la gamme de compotes MDD. A droite, une pomme poire avec des “fruits français” et clairement mentionnés comme tel en face avant. A gauche, une pomme myrtille. Message clair : les pommes sont françaises. Et les myrtilles donc ? Biocoop ne le passe pas sous silence mais l’invisibilise quand même un peu. Il faut s’intéresser à la liste des ingrédients : “Roumanie”. J’en déduis qu’aux yeux de l’enseigne, la Roumanie n’est pas une origine suffisamment noble pour s’afficher en face avant. Comme le Pérou ou la République Dominicaine peuvent l’être pour le chocolat. Encore un p’tit effort Biocoop (et les autres aussi of course 😉 ).
Totalement d’accord, soit on est transparent à 100% soit on ne l’est pas mais si c’est pour être mi-flou, mi-raisin…! De plus, une pomme française est-elle meilleure (intrinsèquement) qu’une autre? Non! Alors pourquoi une myrtille roumaine ne le serait pas! Je le sais mais je ne puis le dire ici car les mûres ont des oreilles!
De plus, qui est assez spécialiste pour juger que le chocolat du Pérou est meilleur? En quoi est-ce un gage de qualité?
Autre chose, je vois une usine dans le Vaucluse, une usine dans la Drôme… Combien d’usine éparpillées sur le territoire? Bilan carbone? Transport? Entrepôt? Blabla?
Et c’est quoi ce “observez et sentez avant de jeter”? Je le fais toujours avant de tirer la chasse… dès fois que ça refuserait de s’en aller (On s’comprend, hélas!) Pas besoin de pense-bête.