
Nouvel épisode dans la battle Leclerc / Lidl. Et un nouvel “acteur” qui… revient : les étiquettes électroniques. Pour le coup, “Qui revient” car les étiquettes électroniques ont déjà été utilisées il y a une dizaine d’années (toujours chez Leclerc) pour indiquer le prix du magasin mais aussi celui du concurrent, évidemment plus cher. Ce que retente donc désormais Leclerc, ici à Coutras (33). J’vous en reparle tout bientôt…
La bataille des prix sur le Royco à l’indienne ou la marmelade Chiver’s orange/citron/pamplemousse… à d’autres! La bataille doit se faire sur les 20/80 pour être impactante et réellement toucher le porte monnaie des clients. Et combien de refs nationales communes entre les 2 enseignes? Très peu au final.
C’est surtout un gros coup de comm de la part de Leclerc. Il lui en Coutras cher de se moquer des clients. D’ailleurs, c’est le cas. Leclerc fait le forcing en ciblant en permanence Lidl. À force, le client fidèle va y aller ne serait-ce que pour comparer de visu. En le montrant du doigt en permanence, Leclerc le désigne comme concurrent sérieux sur le prix, le légitimise et le réconforte… Il le traite presque d’égale à égale.
“On est mal patron, on est mal!”
– Mal? Mais non, moi, c’est Mel!
Si Leclerc attaque Lidl à ce point, c’est peut-être que la menace est réelle, non ?
NB : du Royco, je n’en ai pas dans mon (petit) Lidl. Et quand bien même, j’achèterai l’équivalent MDD qui est juste à côté, coûte moins cher, et contient la même quantité de “trucs pas bons pour la santé”.