A dire vrai, je ne sais si c’est volontaire mais… les faits sont là. En bloquant le prix du pack de Coca-Cola du 4 février au 23 juin (ou depuis novembre dernier comme dans les cas de Joker et Thonon), Carrefour met, de fait, une sacrée pression sur ses fournisseurs. Car toute modification des conditions d’achat en cours de négociation (en l’occurrence une inflation du tarif) aurait alors des conditions sur la rentabilité puisque le prix est annoncé bloqué. En théorie au moins, pourrait même se poser un sujet réglementaire : si d’aventure le pack de 6 x 33 cl Coca-Cola était au niveau minimum de marge de 10 % (#egalim), alors une simple inflation du prix d’achat de 1 % mettrait de facto Carrefour dans l’illégalité ! Bon, en pratique, y’a du mou… Sur ce même produit, le prix moyen Leclerc est à 3,66 €…
