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Quand l’inflation bouleverse les positionnements prix des enseignes : l’exemple avec Lindt…

C’est peu de dire que le chocolat est inflationniste cette année, et plus particulièrement depuis l’entrée en vigueur des nouveaux tarifs au 1er mars… La cause est connue et légitime : l’envolée du cours du cacao. Depuis deux ans, la tonne de cacao évolue entre 8 et 12 000 $. Je sais, la fourchette est large. Mais il faut se rappeler les (nombreuses) années précédentes où la tonne cotait environ 2 000 $.

Conséquence : tous les produits chocolatés sont en hausse. Encore davantage une tablette 70 % comme Excellence Lindt. Problème : comme toutes les enseignes ne répercutent pas en même temps les hausses, les positionnements prix en sont sacrément perturbés. Exemple donc avec “Noir intense” de Lindt. Auchan, qui n’est pas le leader des prix par ailleurs, ridiculise la troupe, à commencer par… Leclerc. Autre illustration : Monoprix qui s’incruste sur le podium des enseignes les moins chères. Incroyable mais vrai !

Chez Auchan, la tablette n’a “pris” que 3 centimes depuis le début d’année. C’est 34 centimes chez Leclerc, une grosse quarantaine (de centimes) pour les U et Intermarché et plus de 50 centimes chez Carrefour. Forcément, ça se voit. Mais, tout aussi sûrement, Auchan va se résoudre à rentrer dans le rang à brève échéance, l’histoire est écrite !

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