J’ai déjà eu l’occasion ici d’évoquer ce que je considère (l’avis est libre) comme un dévoiement de la fonction marketing dans les centrales d’achat : à savoir une créativité sans limite. Toujours comme s’il fallait occuper les chefs de produits… La marque de distributeur a une mission évidente et incontestable : proposer une alternative qualité/prix à la marque nationale sur chaque unité de besoin. Sur chaque vraie unité de besoin, devrais-je préciser… Faute de quoi, les assortiments gonflent et, mécaniquement, la productivité de l’assortiment (le volume à la ligne) baisse. L’exact opposé du… bon sens (et du coût de distribution). Exemple ici, dans ce Super U du Choletais. Des pains au lait U en sachet x 10 puis, au-dessus, des pains au lait U x 15 (visiblement de “vieux” produits dans l’assortiment vu le logo U). Existe-t-il à ce point deux unités de besoin si distinctes qu’il faille les “adresser” avec deux références ? J’en doute. D’autant que le pricing en rajoute dans l’absurdité. Les pains au lait U x 10 s’affichent à 3 €/kg. Les x 15 à 2,99 €. Pourquoi pas un x 20 tant qu’à y être ?
Un constat que je fais également dans de nombreux rayons, par exemple des déclinaisons du même produit Jambon LS en 2 tranches, 4, 6, 8 et format promo 2×6 tranches…pour un beau rayon illisible!
Peut être que le linéaire occupé est finalement plus rentable en bas de page ainsi…
Chez certains, la différence entre deux unités de besoin se traduit par un seuil de contenance à ne pas depasser. C’est sur qu’en appliquant bêtement la règle, 50% de plus doit justifier la seconde unité de besoin 🙂