A dire vrai, j’étais passé à côté de ce lancement il y a déjà plusieurs années. Mais le relatif anonymat dans lequel évolue ce produit depuis est injuste eu égard à l’avancée considérable qu’il apporte à la vie de l’homme sur Terre : avec La Boulangère, les baguettes viennoises sont déjà fendues, histoire de les tartiner plus rapidement. Mazette, ma vie va changer !
Evidemment, deux lectures possibles. La plus légère est moqueuse… Hormis si vous n’êtes équipé que de fourchettes, partager en deux une baguette viennoise est quand même accessible au premier maladroit venu. La seconde (lecture) est plus ambitieuse. Elle traduit une fine observation du consommateur. Ces produits sont en effet souvent “fendus”, tartinés puis refermés. La valeur ajoutée proposée sera peut-être certes trop faible pour faire de ces baguettes fendues un carton absolu, néanmoins, dans la démarche d’innovation, elle démontre que le client, dans son comportement, en est bien le point de départ. Et comme c’est finalement pas toujours le cas, ça mérite d’être mis en exergue. Même quelques années après…
Amusant et pas forcément si bête pour une cible d’enfants ? un pique nique ???
Par contre une différence de prix de 76 centimes entre la nature et le aux céréales…
Avec un sachet de baguettes viennoises “nature” à 1,18 € (3,47€/kg) contre un sachet de baguettes viennoises aux “céréales” à 1,94€ (5,71€/kg), on arrive quand même à un écart de prix de 64,41% en prix payé (et de 64,55% pour le prix au kg).
Et dans l’esprit du consommateur… il est vite fait d’assimiler le nature à 1€ et le aux céréales à 2€…