SAMEDI CONSO : l’occasion de revenir sur la semaine, en totale liberté comme toujours… Et tant pis si ça pique !
LUNDI
Pontault-Combault pour visiter le premier des nouveaux Leader Price (revoir ici la vidéo que j’avais consacré à celui du Vésinet). Trop tentant de faire le tour de la zone, au-delà de Leader Price. Premier stop, Carrefour, rayon hi-tech. A quoi voit-on la force d’une marque ? Au niveau de remise qu’elle doit accorder pour se rendre intéressante. A ma droite donc, Apple, qui offre royalement 10 % sur ses ordinateurs. A ma gauche, Asus qui offre plus de 25 %. La grande marque est donc… ?
Toujours à Pontault-Combault, mais chez Leclerc à présent. Sans trahir de secret (parce que c’est de notoriété publique et pas depuis hier !), c’est un Leclerc qui est dans le dur depuis l’origine ou presque. Pas un champion du commerce, donc. Mais pas de l’orthographe non plus. Ne pas savoir écrire « bière », après tout pourquoi pas. Mais ne pas savoir recopier convenablement « Heineken », traduit juste un haut niveau de « je-m’en-foutisme ».
Leclerc encore. Et l’occasion de revenir sur une polémique toute fraîche : les produits de la fête des mères. Sur les réseaux sociaux, quelques esprits chagrins se sont offusqués (certains avec sincérité, d’autres par calcul, Olivier Mevel, si te me lis c’est pour toi et je l’assume !) quelques esprits se dont offusqués d’une affiche signée « Fête des mères » et mettant en avant du liquide vaisselle. Forcément malhabile. D’ailleurs, MEL s’en est moqué sur son blog, bien avant que la polémique enfle. Et la maladresse s’explique (à défaut de se justifier). Exemple donc dans ce Leclerc en ce… lendemain de fête des mères. En fait, ce sont tous les produits relayés dans le catalogue dont le thème général était la fête des mères qui sont concernés. Bien au-delà du seul liquide-vaisselle. Ce jour-là, il y avait donc « pour Maman », du ketchup, du jambon, des cuisses de canard, du café, des harengs et même du papier-toilette !
Pontault-Combault, toujours. Vous connaissiez Market, voici M’Market, un déstockeur parmi d’autres. Dans ces magasins, tracer les produits m’amuse toujours. Là, je ne suis pas déçu. Cette confiture m’interpelle. Simple Truth est la marque bio de l’enseigne américaine Kroger. Ces pots ont donc traversé l’Atlantique pour finir leur vie commerciale en banlieue parisienne. Excellent bilan carbone pour un produit bio !
MARDI
Un Cora parmi d’autres… La fameuse « boîte à suggestions», plus souvent utilisée d’ailleurs comme boîte à réclamations. Quand elle est utilisable évidemment. Car, ici, sans papier ni crayon, suis pas persuadé que la récolte soit abondante. Sans compter qu’une réponse « en 6 jours » à l’heure des réseaux sociaux et de l’instantanéité, c’est juste une… éternité.
MERCREDI
Carrefour Nantes La Beaujoire pour voir (de mes yeux !) la zone outlet (ici) et, au passage, le reste du magasin. Rayon glaces, un mythe s’écroule. Le mythe de l’hyper-présence, l’hyper-performance, l’hyper-efficacité de la force de vente Ferrero. Mais comment le chef de secteur a-t-il pu se faire squatter sa vitrine Kinder ? Ah, parce que c’est pas Ferrero qui s’en occupe mais… Unilever (par ailleurs propriétaire de Magnum) dans le cadre d’un contrat de licence ? Ah !, je comprends mieux… (Notez comment, en quatre lignes, on peut semer la zizanie entre deux groupes !).
JEUDI
C’est confirmé, c’est donc Intermarché qui remplace Carrefour sur le maillot des Bleus (après la Coupe du Monde néanmoins, ce qui laisse encore une belle vitrine à Carrefour). L’occasion d’une mise en scène de la signature et d’une cocasse… inversion des rôles. Ici, le commerçant est bien au centre (Noël Le Graët, président de la Fédération qui « vend » le maillot) et les clients sont sur les côtés : Thierry Cotillard, à gauche, et Didier Duhaupand à droite, les patrons d’Intermarché.
Il y a des fois où l’on regrette de ne pas lire toutes les lignes de tous les cadenciers tous les mois !!! Car, si tel avait été le cas, je vous aurais parlé dès le mois dernier de ce fournisseur de Coca-Cola chez U (il est en effet annoncé comme “supprimé” dans le cadencier U de juin). Ce fournisseur, donc : Le Relais Chouannerie. Bien moins connu que « Coca Cola European Partner » qui livre les autres produits. Mais qui est ce fournisseur ? De prime abord, c’est un manoir/chambre d’hôtes dans les Deux Sèvres (chérie ça te dirait ?, regarde ici). Mais c’est aussi un « grossiste en boissons » qui s’est spécialisé dans l’importation de Coca de République Tchèque (et uniquement de République Tchèque, a priori celui dont le goût est le plus proche de la version française en raison de la qualité de l’eau utilisée). En clair, chez U (comme Leclerc), on a eu un problème avec Coca !
VENDREDI
Revue de presse. Retour sur Intermarché qui remplace Carrefour au rang de partenaire majeur de l’équipe de France de football. Mon camarade des Echos Philippe Bertrand « attaque » son papier (c’est le terme « technique » dans notre métier) en évoquant un « mercato ». En sait-il davantage qu’il ne l’écrit… ? En tous les cas, perso, je prendrai bien le pari que ledit « mercato » n’est pas terminé. A suivre…
Et un drive piéton de plus, révélé par Pierre-Alain Baly sur son compte Twitter. Après Cora, Leclerc et Carrefour, c’est Auchan qui s’y colle (vu ses performances, le premier point de retrait d’Auchan Direct à Paris est pas totalement dans les tablettes à date). Je m’en réjouis… Ayant déposé la « marque » drive piéton il y a deux mois, je vais vraiment faire fortune. Remarquez, je m’en fiche, ayant assez écrit que l’utilisation était libre ! Sur le fond à présent, je n’en attendais pas moins d’Auchan. Attaqué dans son fief par l’adhérent Leclerc local, Thomas Pocher, il aurait quand même décevant qu’Auchan laisse le centre de Lille à la concurrence. Vive la baston !
Olivier, votre analyse est fausse.
Les produits kinder font un carton et sont donc livrés au compte goutte dans les magasins car Unilever n’arrive pas à suivre, ils ont vendu en un mois, ce qu’ils avaient prévus pour la saison complète. C’est le plus gros lancement de la marque de l’histoire. Unilever avait prévu de fournir des meubles Kinder avec des Kinder. N’ayant pas de Kinder ils proposent de mettre des magnum ou autres Ben et Jerry…
Hey Thierry ! Donc acte. Accessoirement, je m’en réjouis car, interrogé par plusieurs médias grand public, j’avais pronostiqué un succès. Au moins si la lecture de la Tranche de vie est fausse, l’analyse initiale sur le lancement est juste !!! Exemple ici > https://www.capital.fr/entreprises-marches/les-glaces-kinder-debarquent-au-rayon-surgeles-vont-elles-plaire-1282451