La tradition des marchés en Chine (et dans plusieurs pays d’Asie) est solidement établie : pour être “frais”, un poisson doit être choisi vivant par le client, avant d’être étourdi – avec plus ou moins de délicatesse, mais tel n’est pas le propos – par le commerçant. Les hypers se doivent eux-aussi de proposer du poisson vivant en rayon. Chez Auchan (que je visitais donc hier), la patronne du magasin de Laiguangying me confiait que les ventes étaient quasi similaires entre le “live-fish” et le “iced-fish” (le banc marée traditionnel). C’est dire le poids des traditions ! Aujourd’hui, passage chez Tesco. L’enseigne anglaise propose elle-aussi des poissons vivants, mais… en toute fin de vie. La quasi-totalité des poissons sont sur le flanc, à l’agonie. Ce qui n’émeut visiblement personne dans ce magasin, alors qu’un nombre impressionnant d’employés passent et repassent devant ce bac. Preuve que Tesco n’est guère différent des autres sur le “Penser-Client”, cette (in)capacité à regarder les magasins vu du client.
Il s’agit d’un cas bien particulier qui ne saurait être considéré comme une généralité
En effet, ces poissons ont opté pour un suicide collectif
En Chine, l’inidividu n’existe pas, seul compte le groupe