Ah !, l’art de fixer les prix… En centrales, fixer un prix (et plus particulièrement pour les MDD) est guidé à la fois par les coûts de production, les attentes de marge et les éventuelles péréquations entre produits ainsi que par les prix des concurrents. Comme souvent, il manque une donnée : la vie du produit en rayon. Exemples ici… Sur cette boite de maïs Leclerc, quelques bouts de poivrons en plus (7 % pour être précis) suffisent-ils à justifier que le prix double et le grammage diminue ? En centrales, au moment d’établir le prix, peut-être. En rayon, l’un à côté de l’autre, l’association est terrible. Déplorable même pour l’image-prix de Marque Repère. Autre exemple (ci-dessous) : ces fromages blancs 0 % chez Intermarché. La version fraise est deux fois plus chère. Symboliquement, le client devra sacrifier 2 € supplémentaires. La morale ? Faites gaffe, ça se voit (trop)…
En plus le mais de droite n’est même pas croquant !
Et c’est pour ça que ça pique !
A force de dire que Leclerc est le moins cher, le client regarde t’il vraiment les prix…
Bonjour,
@ lodgy
Très bonne communication de Leclerc sur les prix mais le client que retient il vraiment ?
Il retient quelques prix de majeures, pas des mineurs ni de la MDD (sauf Olivier bien entendu)
Leclerc est fort à ce jeu mais certains Leclerc de province sont loins derrière les Leclerc les plus virulents et au coude à coude à l’indice 97 / 98 donc ce n’est que de la communication !
Les moins agressifs peuvent remercier ceux qui se battent pour donner cette image de prix bas ! Surtout quand leur seul conçurent direct est un géant casino …. on ne le citera pas 😉
Bonjour Olivier,
Vous comparez un fromage blanc nature et un à la fraise ce qui explique un peu mieux l’écart (besoin de vacances?).
Néanmoins je pense que vous avez raison et que cette manière d’agir cause du tord à la réputation de l’ensemble des distributeurs
Oui, oui j’ai bien vu, je le précise même dans le texte 😉 Mais un soupçon de fraise ne mérite pas à mes yeux un doublement du prix !
Moi j’en déduit que les 7% de sucre et les 6% de purée de fraises sont des ingrédients de luxe (valorisés à 18€/kg) pour que le prix du fromage blanc augmente de 140% lorsqu’on les incorporent dans la recette….
L’explication est bcp plus simple que ça Olivier, le maïs croquant fait parti des meilleures ventes du rayon donc il y a un alignement face à la concurrence sur le même produit MDD.
Par contre le “aux 2 poivrons” est une niche et donc pas concurrencé.
En faisant des alignements avec la concurrence de façon automatisés, ils en oublient de niveler les autres produits équivalents tout simplement… Un peu comme les marques nationales souvent moins chères que la MDD.
Denis je pense qu’Olivier le sait mais néanmoins on peut considérer que ce produit ne se vendra pas au regard de la valeur ajouté du produit (faible) et du prix trop élevé vs le maïs standard…
pour le coup il faut interroger l’adhérent leclerc qui gère la catégorie …