Revue de presse, la suite. Aujourd’hui, Rayon Boissons, une revue à laquelle je suis très attaché pour l’avoir créée il y a désormais plus de 17 ans. Dans son numéro de décembre, un dossier sur les apéritifs (ça vous aura pas échappé vu son nom, Rayon Boissons est une revue très spécialisée !). Dans ce dossier un focus sur les portos MDD. Et, là, une découverte… Leclerc a cette année lancé un porto bio sous marque Repère. Pour donner plus de saveur à ce lancement (ou en démontrer l’inutilité, c’est au choix), le bio est encore “introuvable chez les marques nationales“, comme le précise le magazine. En la circonstance donc, toujours cette même question : pourquoi diable les MDD investissent-elles des créneaux laissés vacants par les marques nationales ? Par volonté de se différencier ? A quoi bon puisque la MDD n’est par construction qu’une “marque-coucou”, qui vit “par rapport à…”. Ou alors parce qu’il faut bien occuper des chefs produits qui s’épanouissent tellement dans la conception de nouveaux produits ?
Je ne suis pas d’accord, certaines enseignes ont des marques fortes qui ne sont pas des duplications de marques nationales.
Pourquoi les enseignes ne pourraient elles pas proposer des produits innovants ? Elles ont une réputation, ont des services marketing et produits performants… Elles peuvent également commercialiser en leurs noms des produits de pme qui n’ont pas leurs réputations.
Certains clients ne savent même pas quand ils achètent une MDD.
Moi aussi j’avoue ne pas trop comprendre votre point de vue… Pourquoi “diable” pour reprendre votre façon de parler, la MDD resterait-elle cantonnée au me-too, qui rend les MDD interchangeables entre les enseignes car équivalentes et qui ruine les potentialités formidables de différenciation propres à la MDD justement du fait de son exclusivité? La MDD innovante procure de meilleures marges que les copies pour lesquelles la guerre des prix est très forte: regardez les confitures de fraises qui sont toutes à 85 cts désormais, le même prix que chez Aldi… On devine bien qu’à ce prix le bénéfice de l’enseigne est minime!