Sur le métier, Monoprix remet la beauté

Le nouveau patron de Monoprix, Jean-Paul Mochet, a un goût immodéré pour l’expérimentation, déjà démontré chez Franprix. Aux manettes de Monoprix, la feuille de route est claire : la réinvention permanente. Et notamment sur “le” marché de Monop : la beauté. Selon mes informations, trois magasins ont été retenus pour tester de nouvelles configurations. A Pelleport, dans le 20e arrondissement, le futur rayon qui se dessine (“ouverture” en fin de mois) sera inspiré du Drugstore Parisien, une enseigne Casino imaginée à l’origine il y a 2 ans avec L’Oréal (revoir ici). A Saint-Cloud, autre inspiration : l’historique enseigne Beauty Monop des Abbesses et une approche très “clean beauty”. Là encore, ouverture en fin de mois. D’ici là (parce qu’évidemment je vous présenterai tout ça aussi), direction Beaugrenelle pour le 3e test, opérationnel depuis début janvier. 

A Beaugrenelle, Monoprix a baptisé sa nouvelle copie “in & out”, pour exprimer la direction d’hybridation dans laquelle s’inscrit l’enseigne. Objectif : ouvrir la beauté sur les autres rayons. Voilà pourquoi, sur l’ilot central (la “Place de la beauté”), s’agrègent des produits de beauté mais également des accessoires (textile), des livres, et même du food. Le tout soutenu par une communication qui s’émancipe du code habituel «bayadère» (motif à larges rayures). L’idée, simple à comprendre : que la beauté s’éloigne encore davantage des codes “distrib”, pour une approche davantage lifestyle. Plus généralement, les TG (voir les photos) sont davantage éditorialisées, à la manière d’un grand magasin. Dans la même veine, les compléments alimentaires quittent le rayon “diét” pour le meuble beauté naturelle et l’univers gagne aussi une offre parfum plus moderne que les classiques Jaguar ou Céline Dion (je caricature à peine). Quant aux hommes, “leur” beauté quitte “la” beauté et se rapproche du textile masculin. Et, ça aussi, vous allez le découvrir avec les premières photos à suivre. A vous !