« SAMEDI CONSO », la semaine retail (mais pas que…) passée en revue. Comme toujours en totale liberté. Et tant pis si ça pique !
SAMEDI
Courses chez Carrefour. « Tables festives, pensez-y », me rappelle l’enseigne. Heureusement, car si je compte sur Jean Castex pour penser aux tables festives de fin d’année, c’est raté. Merci Carrefour.
Courses chez Leclerc (parce que chez Dauvers, c’est 2 hypers au minimum le samedi pour « bien » faire les courses). La saison du raisin ? C’est maintenant, c’est marqué dessus ! L’origine aussi, Brésil. Comme toujours, si le consommateur fait ce qu’il dit (dans les études), ça ne marchera pas. Mais si Leclerc en propose, c’est bien qu’il y a des clients pour. Donc que le consommateur ment (aux études). Ou se ment à lui-même.
LUNDI
Chez Lidl. La peur de l’impair ? Lidl propose ses galettes pour « les Rois » et… « les Reines ». Personne n’est oublié… ou presque. Les trans peut-être ?
Leclerc Drive. Même les meilleurs (48 % de part de marché, excusez du peu) ont leurs faiblesses. La Vache qui rit x 24, vous la préférez à 3,10 € ou à 3,15 € en offre découverte ? Ça se discute !
Frichti. Les truffes sont à – 43 %, le foie gras à – 38 %. Imaginez un instant si Carrefour ou Leclerc s’émancipait de la loi EGA… Mais, là, c’est pas pareil. C’est un acteur « mineur ». Alors ça en serait presque touchant.
MARDI
Paris, visite de O’Fermier, dans le quartier des Batignolles, une nouvelle enseigne positionnée circuit court (revoir ici). Suis tombé le mauvais jour. Faut revenir vendredi, c’est dégustation de champagne. Mais, à 10h du mat’, faut quand même être sacrément « accro » !
O’Fermier toujours. Le magasin n’est ouvert que depuis quelques jours, l’informatique défaille déjà. Impossible d’indiquer les prix au litre ou au kilo, « comme l’exige la réglementation officielle ». Suis curieux de savoir si la DGCCRF se satisferait d’une excuse, même sincère ? Et je ne peux m’empêcher de faire (encore) le parallèle avec Leclerc ou Carrefour. Mais, là, c’est pas pareil. C’est un acteur « mineur ». Alors ça en serait presque touchant (bis).
A deux pas d’O’Fermier, Carrefour Market. On peut reprocher ce qu’on veut mais pas la précision. Jour par jour, heure par heure, la fréquentation de la semaine précédente. Intéressant : l’écart avec la jauge (la ligne rouge). Ca passe crème !
Rayon charcuterie. Carrefour a entrepris de réduire son offre, rappelle régulièrement Alexandre Bompard. Pas sur la MDD quand même. 3 références de lardons nature. Là, en autant de secondes que consacre un client ordinaire (c’est-à-dire une poignée), quelles sont les différences « évidentes » entre les trois produits ?
Je relève le nez. Deux tablettes au-dessus, encore un lardon nature. Label Rouge celui-là. Nouvelle photo. Et une réflexion : réduire l’assortiment de marques pour, en parallèle, multiplier les références MDD, c’est, vu du client, cultiver « l’absence de choix ». Donc s’en prendre à l’attractivité de l’assortiment. Un brin de culture produit ne manquerait pas chez Carrefour (et souvent ailleurs aussi).
MERCREDI
Ouverture de Lidl à Villetaneuse en lieu et place d’Auchan (2 200 m2, le plus grand des Lidl). Impressionnante démonstration de l’attractivité de l’enseigne et… de l’inefficacité du système de « jauge » dès lors qu’il est appliqué à un magasin de grande taille et multi-rayons. Lidl a bien compté les clients (l’enseigne a d’ailleurs investi dans une technologie « Stop&Go ») mais les clients se sont tous donnés rendez-vous au même endroit : les offres non-al. Fallait s’en douter.
JEUDI
Rues de Paris. Love store Concorde. Les objets connectés sont partout. Vraiment partout.
Concorde toujours. Idée lecture originale. Sans vouloir « spoiler », j’ai quand même à l’avance une petite idée de la fin. Et firent tout ce qu’il fallait pour… ne pas avoir beaucoup d’enfants.
Déjeuner chez Picard. La patronne et le patron m’invitent dans leur « cuisine ». Noël avant Noël. Faut de l’audace pour faire avaler du foie gras congelé (OK, je force le trait) à un Gersois. Mais je dois reconnaître qu’il se débrouille bien le cuisinier Picard !
Le plat. Pour 5,95 €, je recommande aussi. Vous allez me croire « acheté » ! C’est pire, attendez le dessert, je suis louangeur…
Le dessert donc. La « Forêt secrète de Noël ». Divin et, pour une fois, « sous-vendu » par le pack. Dieu sait à quel point on peut légitimement reprocher aux packs de ne jamais refléter la réalité. Ici, c’est l’inverse et ça mérite d’être souligné. Sans trucage, le caramel coule de manière autrement plus gourmande dans l’assiette de ma voisine que ne le suggère le pack. Vous m’en ferez livrer une palette !
Intermarché Issy. La « boboisation » de la conso en une image. Une gourde de compote bio et équitable ? 1,99 €. Pour ce prix, j’ai 4 gourdes Pom’Potes. OK, c’est pas brocoli/banane ou Guanabana (inconnu au bataillon), mais… c’est pas plus mal.
Pas besoin d’être dans les secrets du couple Intermarché / Coca pour comprendre qu’il y a (encore) comme un froid. Et comme l’un ne s’offrait plus à l’autre, l’autre est allé voir ailleurs. L’étiquette en témoigne.
Opération Bosch chez Carrefour. En tant que tel, rien qui mérite votre attention (et encore moins la mienne vue ma passion pour le bricolage). Sauf… le logo Carrefour, vieux de plus de 11 ans, et qui a donc pourtant passé toutes les étapes de validation sans que quiconque ne s’en émeuve. Donc, histoire d’aider en interne, voici l’avant/après en… 2009. Et, là, sur cette affiche millésime 2020, c’est bien le « avant » qui a été utilisé. C’est pas gagné pour voir les “vrais” irritants sur la surface de vente.
VENDREDI
A Carrefour Villiers-en-Bière. L’un des plus « beaux » hypers de Carrefour. Donc l’un des plus beaux hypers français (et que les fêtes magnifient). Quand il devient un tel « temple de la bouffe » (et au-delà), l’hyper conserve tout son potentiel d’attraction. C’est ni drôle ni piquant mais juste rassurant sur la place de l’hyper dans le paysage. D’ailleurs, mon p’tit doigt me dit que c’est là qu’Alexandre Bompard et Rami Baitieh vont faire leurs courses de Noël aujourd’hui.
Je crois qu’il manque une photo pour l’op bosch
Exact. Problème d’affichage sur le navigateur. Réglé.
Merci
Olivier
Lodgy l’avait aussi remarqué, en direct du binks mais il ‘a l’oeil mes gaillards !
Si seulement Alex et Rami se rendaient dans un Carrefour “normal” et pas leur navire amiral voisin, ils découvriraient la réalité de leur enseigne 🙂
Magnifique Carrefour de Villiers ! Dommage qu’il soit si peu représentatif du parc 🙁
Un super bravo pour le rayon pâtisserie du Carrefour de Villiers en Bière . Même le grand pâtissier de ma commune devrait aller y faire un tour pour s’en inspirer.
La photo de l’ouverture de Lildl en banlieue de Lille est impressionante. Pas impressionante par le monde, non, mais par la population qui fréquente ce point de vente visiblement…
Pour le raisin, qui est le menteur ?
Le conso, qui souhaite sincèrement consommer “de saison” mais qui, à force d’importations et de vie urbaine, ne sait plus trop à quoi elles correspondent et choisit un produit en moins de deux secondes ?
Leclerc, qui, sachant parfaitement cela, écrit en gros “DE SAISON” et en petit “origine: Brésil”, pour des raisins en décembre ?
Et l’importateur, on en parle ? En commerçant avisé (et c’est respectable si la demande est là), il sait sourcer le produit, le revendre (à Leclerc et aux autres) et faire sa marge. Impossible de le blâmer. Mais pas davantage de le passer sous silence dans un distri-bashing primaire.
Olivier
Eternelle question compliquée par la technologie de conservation: la saison est elle celle de la récolte ou celle de la consommation?? Y a t’il tromperie? A mon sens non, si l’information est disponible ET claire…
Bonjour Olivier,
Tu n’as pas trouvé d’études sur le moment de la maturité des raisins vu par les Français ? Eté, octobre, décembre ?
Mais du coup, les fraises et les framboises utilisées sur les gâteaux, c’est de saison ??? !!! #actforfood
Ceci dit la pâtisserie est très belle à voir. Je n’ai malheureusement pas la même dans mon Hyper Carrefour de province…..
Derrière toutes les réalisations il y a des hommes, et la somptueuse théâtralisation du secteur frais de Villiers en Bière doit beaucoup à son responsable de secteur et aux équipes qu’il sait manager. Et les éventuelles visites de Bompard et Baitieh n’y sont pour rien, car de tous temps les patrons de Carrefour ont toujours fait leurs courses à Villiers (sauf Daniel Bernard qui allait à Montesson). Bravo à toi Laurent!
C’est pour cela que bcp plus de magasins indépendants sont bien plus beaux que les intégrés alors..
Parce que leurs propres patrons font leurs courses dans leur magasin et n’ont pas envie de le faire dans des magasins poubelle comme la plupart des autres carrefours de France.
Je vous rejoins sur l’efficacité des employés derrière ce magasin mais je pense que le budget alloué pour se faire plaisir n’est pas le même dans les autres Carrefours…
je joue à “l’olivier dauvers” ce matin:kaki ,à 0.49 chez Lidl, ,,, 1.50 chez carrefour, je dis çà , je dis rien, moi non plus , mais aussi..