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Fruits et légumes : le “natural branding” se développe enfin en France

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La technique a déjà plus de 10 ans mais elle était jusque là quasi invisible en France. La technique : le “laser food” qui, appliqué aux fruits et légumes, permet de les “tatouer”, qu’il s’agisse d’une marque commerciale ou d’une qualité (bio par exemple). Concrètement, il s’agit de dépigmenter la couche supérieure du produit, ce qui  revient à le marquer, sans aucune conséquence sur la qualité intrinsèque. Deux exemples observés récemment : la marque Ondine inscrite sur ces  nectarines plates et ces avocats sur lesquels leur caractéristique bio est “gravée”. Deux exemples et deux utilisations les plus évidentes : 1/ pour faciliter l’émergence d’un véritable marketing de l’offre sur un rayon qui en manque cruellement ; 2/ sur le bio où la réglementation impose une différenciation d’avec les produits conventionnels, le marquage peut éviter de recourir à des emballages, notamment plastique, qui pullulent au rayon bio. 

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5 commentaires

    1. Comme quelques produits bio vendus à la pièce en conventionnel mais parfois au kilo en bio (je pense au kiwi par exemple).
      Ol

    2. Oui ils sont vendu au kilo pour les différencier du conventionnel. En caisse, les caissiers ne font la différence sinon. Avec le marquage cela pourra changer la donne et peut être les vendre a la pièce.

    3. J ai effectivement constaté ce marquage, cela m a fâché.un moyen d augmenter le prix du produit surtout.je n ai pas acheté et je n achèterai pas.le client souhaite connaitre l origine, soit mais offrir un prix avoisinant les 10€ le kg , quelle clientèle ciblée vous?les clients passent devant l étal et n achetent pas. Produits de luxe, juste le droit de regarder
      Et la sécurité, je n en suis pas convaincue
      Sincères salutations !

  1. Comme c’est peu rependu (et donc surement a tort), j’ai une perception de dégradation du produit par ce “tatouage”.
    Effectivement bien expliqué je comprend que cela n’a pas de conséquence sur le fruit mais comment percevra le client sans cette pédagogie? Même si cela me “choque” moins sur une peau dure et non comestible comme l’avocat que sur la peau fine et comestible de la pomme.
    Enfin sur le bio je trouve que cela casse le côté “naturel” et le rends plus artificiel (ok la sac plastique et l’étiquette bio c’est pire….)
    En tout cas c’est bien d’essayer et de voir si on peu tordre le cou au idées reçues !

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