Révélé sur mon fil Twitter (@Dauvers70) la semaine dernière, voici à présent le décryptage du test que mène Intermarché sur le vrac depuis quelques jours à Bezons (95). Un double test en réalité : d’abord, l’appétence des clients pour les marques en vrac ; ensuite, l’acceptation d’une solution différente des trémies classiques auxquelles sont déjà habitués une part des consommateurs.
Premier volet du test : l’offre. Intermarché a installé deux ilots de 8 réfs en épicerie salée : l’un pour les produits salés pour apéritifs, l’autre pour les pâtes et féculents. Dans les deux cas, Intermarché a placé une marque nationale (respectivement Benenuts et Barilla) et une MDD (Bouton d’Or et Saint Éloi). Point extrêmement positif : majoritairement, lorsque les produits cohabitent en version vrac et conditionnée, le vrac est moins cher. Enfin !!! Dans la logique client (même si industriellement c’est inexact / comme nous l’avons largement démontré à l’occasion des Ateliers du Vrac), le vrac, dès lors qu’il est comparable, doit être plus compétitif. C’est le cas ici (voir sur les photos ci-dessous). Tant mieux !
Second point : l’expérience client. Intermarché teste la solution Smart Vrac dont l’avantage est de donner au client une vision en temps du montant de son achat. Ainsi, pas de surprise, comme c’est souvent le cas lorsque la pesée se fait après le service. Ici, le poids et le montant du sachet s’incrémentent en temps réel sur l’écran devant le client. J’vous ai préparé une p’tite démonstration (ici).
Deux points déceptifs dans cette expérimentation. Un détail (peut-être) : le prix du filet de service pour les clients qui ne veulent pas du sachet papier. 1,75 € pour un filet sur lequel il y a des logos de marques (donc pouvant être perçu comme publicitaire), c’est juste… hors de prix !
Autre sujet : les informations de mise en œuvre, une fois le client chez lui. En théorie, c’est le QR code qui doit les “véhiculer”. Par exemple, le temps de cuisson des pâtes. En pratique, le QR renvoie vers le site drive d’Intermarché, imposant au client de se localiser pour avoir accès l’offre pour, enfin, voir apparaître la fiche produit de la version conditionnée. Très très améliorable.
Ce que je n’aime pas dans le vrac, en alimentaire, c’est que les produits prennent l’air.
Pour les bonbons, c’est le cas, ils ont séchés en comparaison avec ceux dans leur sachet plastique.
Très bien le développement du vrac mais quels sont les contenants servant à charger les trémies ( même que ceux en rayon? Des contenants réutilisables?) Le but premier est de réduire les déchets aussi bien chez soi qu’en amont.
Très bonne idée et pour rassurer les client, les produits ne prennent pas l’air.
Par contre petite correction car Barilla c’est italien pas francais, donc se ne sont pas que des produits nationaux