« SAMEDI CONSO », la semaine retail (mais pas que…) passée en revue. Comme toujours en totale liberté. Et tant pis si ça pique !
SAMEDI
Chez Carrefour, rayon vins. Le Sidi Brahim. « Idéal avec un couscous ». Un peu cliché, non ?
Carrefour, rayon vins (suite). Avec une choucroute, vraiment ?
Carrefour, rayon vins (suite). Pisse Dru ? Idéal avec du fromage. Oui, mais lequel ? Pas certain qu’un bleu, une pâte molle ou une pâte pressée (pour ne prendre que les illustrations de l’affiche) s’allient « idéalement » avec un seul type de vin. Bref, pour le conseil, je… vais voir ailleurs.
Ailleurs, c’est… un autre Carrefour. Voilà qui est plus précis. Par contre, le nombre d’occasions de consommation (donc d’achat du vin en question) est plus faible. Oui, je sais, j’suis jamais content !
DIMANCHE
On prépare le sapin chez les Dauvers. Pour décorer le sapin, Madame veut de la sobriété. « Si on mettait simplement des étoiles ? ». Ben tiens. 1 499 € les trois étoiles en papier chez Amazon. Après le sapin, les coussins. « Si on prenait des housses spécial Noël ? ». Ben tiens (bis). 1 461,04 € (précisément) les 4 housses. Comme le sentiment de préparer le Noël de la famille Bezos…
LUNDI
J’ai mon calendrier de l’Avent Auchan. Aujourd’hui, 25 % cagnottés sur « tous les foies gras ». Mais les bocaux du rayon épicerie et les foies crus sont exclus. Plus simple de dire ce qui est concerné, non ? P’tit conseil mnémotechnique : les restrictions génèrent de la frustration.
MARDI
Carrefour Auteuil. Un « temple de la bouffe » à l’approche de Noël. Faut dire que les fidèles ont de la ressource. Alors, ici, truffes et caviar… « c’est maintenant » !
Carrefour Auteuil, rayon laits. Un instant, je me suis cru à Montparnasse. Je vous laisse chercher pourquoi. Et à ceux qui « savent » expliquer (à ceux qui ne savent pas) pourquoi ces deux TGV, suis preneur…
Après-midi à Lille pour la visite du nouveau Monoprix Marcq-en-Barœul (revoir ici). Bonne nouvelle : les Daft Punk se reforment.
Bonne nouvelle (bis). Monoprix m’offre 100 g de caviar (moi qui l’achète d’ordinaire par 15 g chez Lidl / et encore pas tous les ans). Mauvaise nouvelle : faut d’abord en acheter 200 g. Je passe mon tour.
Monoprix toujours. Le local, c’est banal. Va donc pour « l’ultra-local ». Un jour viendra le « méga local ».
MERCREDI
Une tradition qui s’installe : déjeuner (de Noël) dans la cuisine Picard avec qui de droit. L’occasion de déguster les nouveautés et d’en comprendre la génèse. Donc, cette année, mon palmarès, totalement subjectif of course. Prix RSE :les verrines (plastique) qui n’en sont plus. A la place (pour faire simple) : un carton-coco. Seul « défaut » : les anses sont « livrées » à plat. Pour ceux qui connaissent mes capacités manuelles, c’est déjà hors de portée.
Déjeuner chez Picard (suite). Prix du rapport prix / effet : les œufs cocotte aux morilles. 4,95 € les deux (ou 3,71 € avec la carte Picard). A ce prix-là, Cathy, je m’engage déjà à acheter le surstock si besoin.
Déjeuner chez Picard (suite). Grand prix spécial : les huitres surgelées. Forcément, le Breton d’adoption, biberonné à la Cancalaise, attendait Picard… Résultat : étonnant. Positivement étonnant. D’abord, les huitres s’ouvrent seules à la décongélation (ce qui évite tracas ET microparticules de coquille dans l’huitre). Ensuite, à l’aveugle, jamais je n’aurais parié quoi que ce soit. Pas même ma vieille Citroën. Alors, oui (et parce qu’il faut bien trouver quelque chose à redire !), la minéralité est moins marquée. Mais bon hein… J’ai quand même mangé la portion de moi voisin, soit deux boîtes.
Déjeuner chez Picard (fin). Farandoles de bûches en dessert. Et prix de l’originalité pour la création sorbets, reprenant les formes des fruits. Bluffant de réalisme. Bon, cela dit, si comme moi vous considérez que les sorbets ça va l’été, visez la bûche façon tatin. OK, c’est nutriscoré D mais, promis, je n’ai pris qu’une petite part. Et sans même me resservir. Y’en avait plus… 🙁
JEUDI
C’est un métier… journaliste. Limite un sacrifice. Pour être aux premières loges ce matin pour la mise en vente des pulls moches (revoir ici), hier soir j’ai accepté… de m’endormir au bout du parking d’un Lidl.
8h30. Lidl a donné rendez-vous dès l’ouverture. J’y suis.
8h40. Trop tard.
8h40. Le bac voisin dégueule toujours de pulls de Noël (moches donc). Moins chers mais non floqués Lidl. Ou quand un logo Lidl créé de la valeur. Dingue !
Tant qu’à être chez Lidl, un tour de magasin. Les ILV/PLV manquent quand même singulièrement d’originalité. « C’est du propre » pour de la lessive, personne n’y avait pensé avant. Formil, formil, formildable. Vous… lavez ?
Si Lidl veut davantage d’originalité, l’agence d’Hippopotamus doit pouvoir les aider. « Vive la viande, Vive la viande d’hiver » et « Jingle Beef », ça claque, non ?
Pull de Noël, la suite. Je me rabats chez Carrefour, ou finalement, je… trouve mon bonheur ! Tant pis pour Lidl.
Toujours chez Carrefour. Sinon les fémurs de bœuf et Fombrauge, c’est pour l’accord mets/vins ?
Chez Monoprix. Avec une juliette de légumes, ça serait parfait… #PlusCgrosPlusçapasse.
Chez Intersport. Au cas ou, je préfère prévenir publiquement le Père Noël. Non, ce vélo d’appartement n’est pas… « une idée cadeau ».
Message au Père Noël (bis). Au pire du pire, je préfèrerais encore ces chaussettes premiers prix. Au moins, ça sert toujours.
Chez Zeeman. Au-delà même de son prix, le slip Mady n’a que des vertus : taille haute confortable, matière extensible, doux au toucher, liseré simple, grande élasticité. Là, je préviens juste Madame Dauvers : ne ramène jamais ça à la maison !
Uniforme. Chez Zeeman, on a l’enseigne dans la peau (des fesses).
Leclerc Neufchatel en Bray (76). Malin le réparateur de téléphones. Plutôt que de s’acquitter d’un loyer dans la galerie…
Truffaut dans la périphérie de Rouen. Vous connaissiez la « chaîne du froid ». Voici la chaîne du chaud. Dans les deux cas, ne pas rompre !
Leclerc Ifs, près de Caen. Au stand traiteur, une borne de commande. « Une fois votre commande passée, veuillez vous rendre à l’accueil pour effectuer le règlement, puis revenir au stand traiteur pour rendre le duplicata de la commande et du ticket de caisse ». On appelle ça un parcours… avec coutures. Voilà, voilà.
VENDREDI
Chez Carrefour. Heureusement qu’il y a un sapin de Noël sur la TG aspirateur. Je n’y aurais pas pensé pour Madame Dauvers. Ca passera mieux que pour la fête des Mères.
Le made in France est partout, jusqu’aux rideaux de douche. L’un de vous me soumet cette tranche de vie et la légende qui va avec : « French Douch’ ». J’achète !
Pas sûr d’être au rendez-vous samedi prochain, je terminerai mon ouvrage annuel « Tranches de vie commerciale ». Le blog reste néanmoins ouvert avec du frais tous les jours ! Pas de congelé chez #TeamDauvers, en été comme en hiver 😉
Affiche Truffaut, un Le de trop à frileux, je ne comprends pas ces magasins qui n’imposent pas un contrôle orthographique avant la mise en place des communications pour leurs clients.
Succès des produits Lidl ? Dingue, en effet… Qui oserait porter des baskets, voire un pull même moche, siglé Lidl ? Et pourtant…
Les directeurs marketing des concurrents doivent s’étouffer devant ce phénomène.
Rappelons nous qu’il y a 20 ans environ, il était ringard de porter des vêtements de sport Décathlon… Les temps changent..
Ce serait un excellent sujet d’étude pour étudiants de supco..
@OD, l’affichage “TGV” est une obligation sur le rayon lait, boucherie trad et boulangerie. Il y a même une dimension d’écriture à avoir dans un format mini de 30x40cm.
Les Fraudes aiment ça dans la GD mais s’en foutent dans les petits commerces non appliqués dans la plupart des boutiques..
Oui oui l’affichage est obligatoire. Mais que signifie “TGV” dans le libellé de certains produits ?
TGV = teneur garantie en vitamine ..
Lol ok j’avais pas saisie le sigle sur le tableau.
Thanks Gaël. Suffisait de demander !
Ol
Teneur Garantie en Vitamines ?????
“Formil, formil, formildable. Vous… lavez ? ”
Oui on lave… mais pas avec cette lessive ^^
:-)))
“Sinon les fémurs de bœuf et Fombrauge, c’est pour l’accord mets/vins ?”
Oui, oui, on lave bien celle-là aussi !
Autant je suis une adepte de vos Samedi Conso autant aujourd’hui je suis déçue.
Si je comprend bien votre conjointe n’a pas le droit de choisir des sous-vêtements confortables si elle le souhaite. ..
Cela me paraît très réducteur !
Peut-être y-t-il un doigt de second degré dans ce que j’écris ? Oups, pardon.
Me voilà rassurée !!
En grande forme Olivier ! C’est sûrement grâce au TGV pourtant ils se font souvent attendre… Vous lavez ? 😉
J’espère qu’il lave, qu’il se lave oui en effet !