Excellente idée mais (encore partiellement) défaillante dans l’exécution. Voilà (sans surprise hélas) le bilan du test de la dernière initiative néo-conso de Carrefour : le coup de pouce (financier) aux consommateurs qui apportent leurs contenants pour les rayons à service.
Retour en arrière… Il y a un an (ainsi que révélé ici), Carrefour avait expérimenté sur 8 hypers ce que j’avais qualifié alors de sponsoring de la conso responsable : 10 centimes reversés sur la carte de fidélité pour chaque contenant apporté par le client pour éviter l’utilisation d’emballages perdus. Le succès avait été relatif mais, en la matière, seule la persévérance et la conviction peuvent faire bouger les lignes. Ce que Carrefour tente donc de faire depuis quelques jours en généralisant l’opération. D’où le test ! 4 contenants pour passer par les 4 rayons trad’ de l’hyper de Mamie Dauvers (Rennes-Cesson).
Première étape : la boucherie
Bon point : la tare du contenant est correctement faite
Mauvais point : une fois le haché préparé, une feuille de papier est utilisée pour la pesée. Le haché est ensuite déposé dans mon contenant mais un emballage jetable a bien été utilisé (inutilement puisque la pesée doit s’effectuer avec le contenant).
A la poissonnerie...
RAS, la tare est faite en amont du service, le contenant laissé sur la balance et le poisson servi directement à l’intérieur.
A la charcuterie…
Comme à la poissonnerie, le process est respecté. Tare puis service dans le contenant.
Au fromage…
Là encore, en apparence le process est respecté. Mais une mauvaise surprise m’attend. Je suis facturé de 418 g de Comté (à près de 27 € le kilo) alors que le morceau ne pèse en réalité que 360 g. La tare n’a pas été prise en compte. Et ma vertu (venir avec mon contenant) me coûte donc plus de 2 €.
Retour au stand pour une nouvelle pesée et correction du prix. Je “récupère” mes 2 € !
En caisses…
Déception. Je ne reçois pas la bonification promise (10 centimes par contenant, soit 40 centimes, qui auraient du s’ajouter aux 43 cts de ma cagnotte fidélité).
Rectification à l’accueil du magasin et… explication. Voyant les contenants du client, la caissière doit scanner un code barre spécifique, en sus des produits. Ce qui n’a donc pas été fait. Et ne devrait pas avoir à l’être si, dès le code édité au rayon trad’, le contenant embarquait déjà l’info. Faute de quoi, c’est faire reposer le succès ou la défaillance de l’initiative sur la vigilance humaine (au-delà du respect du process en rayon…).
Quid de l’hygiène, Mamie Dauvers s’est désinfecté les mains avant, de transmettre le plat au boucher 🙂 ??
Michel, il n’y a plus de crise sanitaire depuis le 1 août donc osef de la désinfection. Vive les mains dégueulasses comme avant lol .
@OD je ne vois pas de FL sur votre ticket de courses? Est ce à dire que vous avez gaspillé un sac kraft pour votre test? mouhahah. Pris la main dans le sac si je puis dire ^^
Déjà vu cette pratique chez mon ancien boucher, où un monsieur a emmené sa boîte en plastique °TRES SALE” afin que le boucher lui mette la viande achetée !!!!!! Boucher ravi car cela lui évite d’acheter le papier pour emballage mais qui est responsable si une bactérie contamine le client ! D’ailleurs je ne vais plus chez ce commerçant car en voulant faire des économies où se rend de plus en plus compte que les gens pour l’écologie en arrivent à faire n’importe quoi.