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SAMEDI CONSO : de New-York à LA, ma semaine américaine

SAMEDI CONSO spécial cette semaine. Direction les États-Unis, de New- York à Los Angeles. Comme toujours : retail mais… pas que.

SAMEDI

Chez Target dans le New Jersey. Liquid Death ? De l’eau. Simplement de l’eau ! (mais qui a quand même traversé l’Atlantique, « from the Alps »). 

Pas n’importe quelle eau. Elle… tue la soif. « Murder your thirst ». Bref, encore une arme en vente libre. Pfff, ces Américains…  

Target encore. Pas si sot de penser à Madame Dauvers un seau à la main, si ? Bon, OK, un peu percé mon seau.

WholeFoods à Wall Street. D’un côté du meuble, les avocats à consommer d’ici 1 à 2 jours. De l’autre, les fruits moins mûrs, parfaits dans 3 à 4 jours. En théorie une bonne idée. En pratique, c’est (comme trop souvent) moins évident. Les avocats entre les 2 zones, c’est pour après-demain ou après-après-demain ? 😉

Toujours le même sentiment chez Whole Foods. C’est l’enseigne qui rend… pauvre. 8 dollars une fiole de kale, d’épinards, de concombre ou de brocoli… Et dire qu’avec ça je me paye pas loin de 10 litres de Coca-Cola. Bref, une autre lecture de l’obésité ici aux US. 

Comme souvent, j’ai été mauvaise langue… Si j’en prends 4, il ne m’en coûtera que 24 dollars. Ça change tout. Ou pas. 

WholeFoods. Quand un produit (un seul parmi plusieurs dizaines de milliers) résume le positionnement de l’enseigne et ses clients !

Local, le pain d’Avignon, vraiment ? « The best from around here ». Très très « around » quand même. 

Whole Foods. Parmi les « images » du retail américain, en voici une qui surprend toujours le frenchie en balade aux States. Ici, all welcome. Même les chiens.  

Bon sinon, l’argent est partout. Mais, ça, vous le saviez déjà, non ?  

ShowFields à Brooklyn. Rien de franchement indispensable (revoir ici). Mais si je vous présente pas ces bottes pour chien, vous ne sauriez pas que ça existe. Et ça, ça serait dommage. 

Centre commercial American Dream. Ben quoi, j’avais… une petite faim. 

DIMANCHE

Salon NRF à New-York. Le mariage de la tech et du retail. Pour ma sélection de 6 technos, c’est ici ! Pour les conditions de succès d’une techno, c’est là >>  

Duane Reade, à deux pas du salon NRF. On se méfie visiblement des clients. Les shampooings ? Sous clé. Les brosses à dents ? Idem. Les tablettes de chocolats ? Pareil. Les pistaches ? Itou. L’autre solution (pour éviter le vol), c’est encore de fermer le magasin. Personne n’y a pensé ? 

Morton Williams, toujours à Manhattan (revoir mon test du chariot intelligent ici). Le mètre carré est visiblement rare et cher. Vous lavez ?

Chez CVS, l’enseigne leader des drugstores.  Trop de promo tue la promo (ou au moins la visibilité), non ? 

« For backside play ». Comme ces choses-là sont élégamment dites. Vous lavez aussi ? Oui bon, je sais, j’m’enfonce. 

LUNDI

Bass Pro Shop (le Decathlon local pour chasse-pêche-outdoor), à Atlanta. L’Amérique, l’Amérique, etc. 

La tapette à mouches version Amérique ? Un fusil à grain de sel pour exterminer les insectes. Les armes sont partout. L’Amérique, l’Amérique, etc. 

Les balles en plastique ? « Missile ». J’voudrais pas voir les vraies… L’Amérique, l’Amérique, etc. 

Quelques allées plus loin : le guide de montage d’un fusil AK-47. Juste pour être bien sûr ? C’est pas ça qu’on appelle une « Kalachnikov » ? L’Amérique, l’Amérique, ça fait flipper. 

Besoin de se détendre après Bass Pro Shops. La première boutique venue : StudzLove, une marque textile ouvertement lesbienne. Et un brin provoc’… « Lesbians do it better ». Pfff. 

Bling bling. Comme son nom l’indique. 

MARDI

Walmart, toujours à Atlanta. La théorie du genre jusqu’aux toilettes. « Dude Wipes ». Pour nous les hommes (faudra bien qu’on m’explique pourquoi, ça m’intéresse…)

Walmart encore. Parce que la masse fait vendre…. Désormais (pour ceux qui ne savaient pas), vous saurez comment ! 

Chez Aldi. Serait-ce ce qu’on appelle… la mal-bouffe ? 

MERCREDI

Erewhon à Beverly Hills. Ici, sur les collines de LA, voilà longtemps qu’on mange bio, vegan, sans gluten, etc. Désormais, en plus, on s’essuie les fesses avec du papier qui n’a pas condamné d’arbres. « Tree free ».

Erewhon, toujours. Bon évidemment, ces clients-là ne sont pas à une contradiction près. Les mandarines ? Vendues sans leur protection (naturelle, la peau) mais en barquette. Bon, tant qu’elles sont bio, on peut encore croire sauver le monde, hein… 

JEUDI

Trader Joe’s à Los Angeles. L’enseigne (propriété d’Aldi), qui incarne le « fun shopping à l’américaine », ose tout ou presque. Jusqu’à son conseil maison pour… « conclure » : des roses et des bonbons. #Touchdown.

Chez Vallarta, une enseigne de « retail communautaire », dédiée aux latinos de LA. Les courses en couple ? Monsieur pousse le chariot et suit le match Real Madrid / Villarreal (si si), Madame choisit les produits. On appelle ça la répartition des tâches.

Rayon sodas. Et moi qui pensais (bêtement) que l’appellation « Champagne » était bien protégée…

Vallarta encore. La consommation est un péché. M’en vais me repentir dans l’instant. Sainte-Marie, délivre-moi de la tentation !    

Les chiens, bis. Sinon, sur la côte Ouest aussi, c’est une image banale. Whouaf Whouaf. 

VENDREDI

Chez Trader Joe’s. L’enseigne fait le spectacle, jusqu’aux chemises de ses employés. Autant vous dire que Sean m’a accueilli… comme un collègue ! 

Trader Joe’s, encore. OP fleurs. Les tulipes débarquent de Hollande. La mondialisation en marche. 

On the way back. Sur le chemin de l’aéroport, une crêche : la Future Leaders Academy. Dès 15 mois. L’Amérique est vraiment formidable. A la semaine prochaine !

NB : loin des yeux mais jamais loin du cœur. Ou comment la grande conso est un formidable vecteur de déclarations… Préparez-vous les mecs, bientôt la Saint-Valentin 😉

Comme toujours, la production de ce SAMEDI CONSO est plus que très majoritairement « maison » et préparé « avec amour » (et un peu de sexe, c’est vrai)

Et si vous appréciez ce rendez-vous du samedi, retrouvez le très meilleur dans la 19e édition de mes Tranches de vie commerciale. A offrir ou à s’offrir. Ici >> 

6 commentaires

  1. l’Amérique l’Amérique l’Amérique ça fait flipper.

    Ok mais vous faites du blé aussi grace a elle du coup votre avis sur leur culture….

    C’est l’histoire de la paille et dla poutre.

    Non weekend

  2. Je m’attendais à pire !

    Finalement ça pique moins qu’en France, au sens des erreurs que vous relevez, à juste titre régulièrement ici.

    Merci de faire la visite pour nous et du coup on peut se consacrer à des choses plus fun si on va aux Usa.

  3. Chez Duane Reed c’est “normal” de voir autant de produits sous vitrine.

    A New-York, comme en Californie d’ailleurs, les juges ne poursuivent plus les voleurs à l’étalage en dessous d’une certaine somme (plusieurs centaines de USD de mémoire), la police ne se déplace parfois même pas. Du coup, c’est limite devenu un sport local et certains magasins se sont fait dévaliser jusqu’à ce que faillite s’en suive.

    Voilà pourquoi ils en sont réduits à tout sécuriser tant bien que mal…

    1. j’espere qu’il faisait semblant de ne pas le savoir.

      il traine un paquet de video sur ces vols a l’etalage. il est bon d’aller les visionner, c’est assez instructif 🙂

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