Après des mois de palabres, le Conseil d’État a donc tranché : les dark-stores correspondent bien à un usage d’entrepôt et non à un commerce (avec vente directe). Conséquence : la mairie de Paris est confortée dans sa “chasse aux dark-stores” et dispose désormais de tout l’attirail réglementaire pour les réguler / les fermer (rayer la mention inutile). Sauf si…
Sauf si… les dark-stores changent de destination et redeviennent des… commerces. Précisément ce que va tester la semaine prochaine Flink. Rue Le Peletier, dans le 9e arrondissement, le quick-commerçant achève la transformation de son sas pour en faire une zone de vente. Les travaux ne sont pas terminés mais l’esprit se comprend vite pour qui passe une tête (ce que j’ai donc fait). Même si peu de clients le feront, ils pourront passer commander sur une borne, patienter quelques minutes (le temps de la préparation de la commande, voir la vidéo coulisses que je vous propose) et repartir avec leurs achats. Et voilà le dark-stores redevenu commerce… Pas sûr que ça soit du goût d’Anne Hidalgo mais pas certain non plus que Flink s’en émeuve 😉
Et pour qui veut visiter un dark-store de l’intérieur, c’est par ici >>
Ils ont bien raison de jouer avec les règles
Excellent 😅
Contourner les règles avec panache, bravo !
Mince, cela me rappelle l’épicerie ou j’allais étant gamin, je vous parle d’un temps que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître… comme dit la chanson.
Mais je préférerais le comptoir en bois et la caissière au bout qui me donnait un bonbon.