Toujours feindre d’organiser un phénomène plutôt que de le subir… Voilà des années que je “sers” cette phrase aux enseignes qui s’interrogent sur la seconde main. Souvent frileuses, certaines regardent ailleurs et croisent les doigts pour que le C to C ne se développe pas. Ou pas trop 😉 . Erreur. Le succès de Vinted sur le textile l’illustre. D’ailleurs, Zara vient (enfin) de l’accepter en lançant sa propre plateforme “Preowned” (ici). Autre initiative, pas encore lancée : Carrefour en Belgique qui vient de présenter à son réseau Reeborn (lancement prévu en octobre).
Le principe ? La logique du Bon Coin (les particuliers déposent des offres sur une plateforme) et la caution de Carrefour en plus. Les magasins belges pourront d’ailleurs y proposer aussi leurs invendus. Comme toujours en la matière, c’est la masse qui fait l’attractivité, donc le succès, d’une telle plateforme. En clair, le nombre d’offres. Quelle sera la capacité de Carrefour de créer cette masse critique face à des mastodontes déjà installés ? Trop tôt pour le dire. Mais ne rien faire était la certitude de passer à côté d’un phénomène commercial. Toujours feindre d’organiser plutôt que de subir, vous dis-je…
Après, à voir s’il y a commission ou pas, si ce n’est pas le cas ça peut attirer.
A voir la garantie carrefour aussi. Quelle est-elle ? Retrait en magasin ? Envois ?
Beaucoup d’interrogations face aux multiples possibilités.