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Petite leçon de marketing : culpabiliser le client, ça peut marcher…

Votre enfant sera bête et vous en serez responsable… Je force un peu le trait (je l’assume comme toujours) mais voilà ce à quoi j’ai pensé le nez sur ce box de Gallia 3e âge. Petit élément de contexte pour ceux qui sont loin de ce marché : beaucoup de parents décrochent du lait infantile après les 1er et 2e âges pour basculer en lait de vache classique. Un manque à gagner certain pour Gallia & co. D’où la question : comment retenir les parents ? Réponse : en leur foutant la trouille 😂. Une technique de marketing comme une autre ! A une nuance, elle est souvent très efficace… Quel parent peut ne pas vouloir le meilleur “développement cérébral” pour son enfant ? Ou le meilleur système immunitaire (voir ci-dessous l’autre côté du box). Présenté comme ça effectivement, suis sûr que quelques parents ne seront pas allés jusqu’au rayon lait de vache. Pensez-y : foutez la trouille à vos clients… Soyons fou, ré-écrivons dans la même veine la signature de Monoprix : “Payer moins cher peut rendre malade”. Non ? Ah bon…

3 commentaires

  1. Foutre la trouille aux clients, la plus indigne des stratégies marketing alors que la publicité devrait apporter douceur et légèreté dans ce monde suffisamment anxiogène. Pour moi, c’est un motif de boycott du produit.
    Cela rappelle la publicité d’une célèbre enseigne bio, relevée ici, qui il y a quelques mois suggérait que les produits issus de l’agriculture conventionnelle empoisonnent les clients.

  2. Et si l’on en croit les vegans, ils faut éviter le lait animal….

    Tout celà, finalement, se résume en deux mots : sélection naturelle. Ceux qui sont naturellement insensibles au marketing survivront.

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