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Éco-recharge : va falloir muscler le jeu sur le pricing…

La réduction des emballages est l’une des voies objectives (et pas si difficile) pour réduire l’empreinte carbone de la consommation. D’où la multiplication des formats “éco-recharges”. Le client conserve l’emballage d’origine (souvent du plastique durci ou du verre) et le remplit avec une recharge plus légère. Encore faut-il qu’il y trouve un intérêt économique. Ce qui n’est hélas pas systématique…

Suffit de se balader en magasins pour – trop rapidement – prendre des marques en flag’ : l’éco-recharge plus chère que le produit d’origine. Encore samedi dans cet Intermarché breton… En sont-elles (les marques) toujours responsables ? Non, évidemment, car le pricing final est de la responsabilité de l’enseigne. Voilà pourquoi va falloir muscler le jeu sur le sujet. Et en faire un tabou : impossible qu’une recharge soit plus chère au litre ou au kilo que le produit originel. Doit y avoir moyen de bloquer ça… Et pas besoin de la dernière version de Windows, ça doit même pouvoir fonctionner avec un vieux Commodore 64 (j’dis ça pour les cinquantenaires !). Reste, néanmoins, une responsabilité pour les marques : proposer les mêmes contenances, ce qui permettra au client de bien appréhender l’intérêt économique à acheter plus écolo. Ici, Le Petit Marseillais propose bien ses deux gels douche en 250 ml tandis que Sanex se décline en 475 ml pour le flacon durci et en 500 ml pour le flacon souple. Si c’était juste pour que je compare pas, c’est raté 😂

15 commentaires

  1. Sur base de greenwashing on en profite pour prendre les clients pour des gogo! Encore plus chez Colgate Palmolive…

  2. L’écolo, c’est comme le “made in France”, tout le monde est pour jusqu’à ce que le prix fasse vite changer d’avis.
    Vu la conjoncture peu de gens peuvent se permettre de mettre leurs valeurs devant leur budget limité.

  3. Ce qui est débile en plus chez Sanex c’est que la recharge ne rentre pas dans le flacon et qu’un reste de produit va trainer ou être jeté !!!!!!!!

    1. J’avais déjà vérifié les prix dans mon Leclerc et les prix sont bien inférieurs sur le shampoing, gel douche, savon et lessive. Mais effectivement j’ai eu le même raisonnement que jfb78; les eco-recharges sont systématiquement plus grandes que le contenant d’origine et ne correspondent même pas à un x1 ou x2… Un peu con comme logique!
      2ème réflexion que je me pose aussi, c’est que malgré tout l’emballage est toujours présent. Les industriels écrivent en gros sur le support d’origine et l’eco-recharge que ce sont des matériaux recyclés et recyclables. Du coup quel intérêt?

      1. Une amélioration du poids total des déchets annuels par habitant ? 🙂

        Il est vrai qu’avant le Sanex était en 500 mL, la shrinkflation est passée là aussi …

  4. Le problème vient évidemment des enseignes, et non des marques : il est évident que le tarot des éco-recharges est inférieur à celui des packs standards, c’est juste que les enseignes se refont la cerise sur la trade margin des éco-recharges… car moins bataillées.

    1. Bien entendu, les gentils industriels n’oseraient pas faire ça hein.
      La faute ne peut pas être partagée non plus.
      C’est forcément les enseignes.

  5. Et on parle de ces fameuses ”ecorecharges” souples qui, en l’état actuel des choses, sont dans l’immense majorité des cas impossibles à recycler et souvent fabriquées dans des pays à bas coûts sociaux et avec peu de contraintes environnementales ?

  6. Sur ce coup-là, c’est vrai que l’industriel est certainement cohérent dans sa tarification.
    Et , oui, du fait de la concurrence, la marge sur le produit de base est sous- contributrice à la marge moyenne du rayon . Donc , on essaie de se rattraper sur les recharges . Commercialement, pas fut’ fut’. Alors que faire ? Dégrader encore la marge ? Ne pas vendre le produit ? Négocier, diront ceux ” qui savent”….

  7. J’ai du mal à voir l’écologie dans le savon liquide ^_^
    Le savon dur est disponible sans emballage, ou alors souvent avec un emballage papier, et dans le pire des cas un film plastique fin.

  8. Contrairement aux croyances une éco recharge ne coute pas moins chère qu’un flacon, elle coute même souvent plus chère lorsqu’elle est monomatériau et donc recyclable

  9. ..Et les références proposées en éco-recharge sont trop peu nombreuses en plus d’être trop chères
    même en lessive, ou on peut remplacer des bidons plastique de 5L, ce qui devrait avoir un impact (cout, poids, transport…) ?

    Il faudrait aller + loin, vers le bidon consigné ?

  10. La mention “eco recharge” n’est guère plus qu’un attrape gogo il me semble. Tout comme les formules “pack familial”, “format économique” et autres “lot promotionnel”. Je me souviens d’une fois où devant la caissière médusée, je lui ai fait la démonstration du coût du suremballage de “l’offre famille” d’une marque de pâtes italiennes, lot de 4 vendu plus cher de 40 centimes que les 4 paquets individuels, en retirant ledit suremballage devant elle.

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