Direction la Belgique aujourd’hui pour découvrir un nouveau test de Carrefour Belgique (assez prolifique il faut le reconnaître, revoir ici ou là) : une nouvelle approche du magasin autonome, baptisée “BuyBye”. Le principe ? Des meubles installés dans une mini-surface (moins de 20 m2) et l’utilisation du smartphone pour “ouvrir” les armoires, chacune équipées de capteurs pour le poids et de 10 caméras pour la “computer vision”. Le tout avec une promesse d’achat en 15 secondes.
Il se passe beaucoup plus de choses intéressantes dans les autres pays où Carrefour est installé qu en France
Belgique, Espagne, Pologne, Argentine même chez les partenaires Turquie, Maroc
Moins d arrogance et de certitude
Plus de commerce
Un Gurme en Turquie ou un hypermarché Carrefour en Espagne ça respire le commerce, l amour du client,le savoir faire dans les PFT
Mais les dirigeants français répugnent à aller voir leurs collègues des autres pays
Comme des Marie Antoinette effrayés par les manants
En France ça palabre, ailleurs ça bosse
Carrefour en Italie sont très bien tenu et surtout sur la partie frais. Rien à voir avec les mêmes en France effectivement.
Bonjour JM,
Je partage votre vision avec l’international ! Serait-il possible d’échanger plus longuement avec vous en privé ?
Merci d’avance
Sur le panneau noir : “Follow the instructions on the screen of each fridge.”
Ok, allons lire sur les réfrigérateurs : “Follow the instructions on the Hotspot.”
Ok, allons sur le Hotspot. Est-ce qu’il y aura écrit : “Follow the instructions on the black pannel.” ?
On en est là…tout et tout de suite !
Pas de place à l’attente, de l’immédiateté, 15 secondes.
Je ne sais pas dans quelle mesure ce type de format, ainsi designé, sert ou dessert les marques qui y sont proposées. Ce qui est intéressant c’est l’audace d’une “marque” de proximité, oui, de proximité, et du nom qui lui a été donné “BuyBye”. Autant dire qu’il ne s’agit pas de revendiquer qu’on puisse l’aimer pour désirer y rester. Le bon commerçant de proximité est-il celui qui nous vend du temps “libre” en créant plus de distance avec l’acte commerçant ? Ou plutôt le bon distributeur si ces formats engendrent en contre-point un réinvestissement de la sphère marchande “classique”, autrement dit, le fameux “petit commerce indépendant” et autres marchés du dimanche matin. En tous les cas, sans la dimension interpersonnelle que l’on attache – à certains égards, pour quelques-uns encore – “de mon temps” (je crains d’achever de signer mon grand âge avec un tel commentaire !), que reste-il à l’usager de ce service ? Quelle est la valeur ajoutée si ce n’est la production de temps ( ou l’illusion de production de temps puisqu’au fond, aucune promesse de gain de temps ne semble avoir retenu l’impétueux sentiment d’accélération. Mais je me trompe peut-être, je ne veux pas être catégorique) ? Le consommation comme automatisme elle-même, contraint par un emploi du temps, un rythme de vie, une offre territoriale de services qui confère à ceux comme BuyBye un certain “monopole”. Quel reflet pour un utilisateur ( parce qu’in fine, il me semble que “le client” se dissout quelque peu dans ce dispositif au service de l’autonomie ? Toute relative, l’autonomie. La seule praticité suffit-elle à nourrir la dimension sociale, à bien nourrir la dimension d’absorption d’une expérience d’achat de produits de la vie courante ? C’est probablement tiré par les cheveux. Il y a probablement des doctorants qui ont travaillé sur la question. Et ce serait plus raisonnable de les lire avant d’écrire tout commentaire me direz vous très justement. Mais bon, voilà, j’ai la faiblesse d’avoir cédé à un autre de mes automatismes. L’appel du grand large d’un “Laisser un commentaire”.
Résistance des vitres à la barre de fer ?
Bonjour, le concept est excellent, j’aimerais en contact avec la marque pour échanger sur le concept, pouvez-vous me mettre en relation, ?
Emmanuel