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[ EXCLU ] Ça chauffe entre Mondelez et Système U !

Dominique Schelcher avait bien prévenu… Il ne veut plus être le gentil (sous-entendu celui qui accepterait des fournisseurs ce que d’autres refusent). Système U le prouve. Et avec un fournisseur XXL : Mondelez. Depuis le début de l’année, la diffusion de bon nombre de ses codes s’est effondrée dans l’enseigne, sur les principaux marchés du groupe américain : biscuits sucrés, chocolat et panification sèche (mais pas les biscuits salés Belin). Bref, c’est du lourd et, bien sûr, un signal très clair adressé à tous les grands fournisseurs à quelques jours de la clôture des négos. 

Cela fait déjà plusieurs mois que les relations sont tendues entre les deux protagonistes. Dès le mois de mai, certains codes secondaires de Mondelez avaient été sortis des rayons U, avant un grand coup de chaud fin juillet-début août qui a vu un grand nombre de codes majeurs de Mondelez indisponibles chez les U. Mais tout était finalement rentré dans l’ordre pour la rentrée. 

Et Mondelez n’est pas le seul grand fournisseur sous tension dans l’enseigne ces derniers temps. Depuis fin décembre et jusqu’à la semaine dernière, les produits du groupe Heinz (Heinz et Bénédicta) ont brutalement disparu des radars. Là encore, l’épisode faisait suite à une première alerte en fin d’été. Idem pour le groupe Barilla (y compris Harrys) dont bon nombre d’incontournables sont sortis des rayons entre fin septembre et mi-octobre. A chaque fois, les produits sont re-rentrés aussi vite qu’ils étaient sortis. Preuve que les U veulent montrer les dents mais pas s’enliser dans la crise. Et que les deux parties y perdent toujours.

3 commentaires

  1. B. Le Maire va tout arranger, il l’a annoncé !
    Annoncé cette année…l’année passée aussi, et…ouais en fait on va bien voir comment se déroulent ces négos 2024 mais ça pue quand même de savoir qu’il n’existe pas de véritable arbitrage en la matière de la part du gouvernement.
    GMS et industriels se renverront la patate chaude, ce ne sera ni personne ni tout le monde comme toujours.

  2. A force de transformer les produits “patrimoniaux” pour des raisons marketing…

    Je n’achète plus les biscuits Thé, je préfère ceux des MDD, plus fidèles à l’original. Et avec un paquet qui s’ouvre plus facilement.

  3. Attention aux effets contre productifs. A trop retirer de références, le client (comme moi) finit par aller chez un concurrent qui a tout.
    Ça peut marcher en campagne quand une enseigne est seule, mais en ville avec tous les concurrents, le client va vite voir ailleurs.

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