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Cavavin Paris Les Halles : une p’tite lecon de merchandising

Hasard d’un déplacement dans le quartier des Halles. Et stop chez Cavavin. “Stop”, car impossible de faire autrement tant la vitrine appelle le regard. Et une fois que le regard est capté, le “piège” se referme. Trop tard pour reculer, il faut rentrer ! Et, là, c’est parti pour une p’tite leçon de merchandising sur un marché (le vin) qui s’y prête particulièrement. Leçon n°1 : le produit est bien la star de la boutique, rien ne “pollue” l’offre, pas même le mobilier qui s’efface derrière les flacons. Leçon n°2 : la multiplication des modes de présentation casse toute monotonie. Il y a ici tous les types de “mobilier” pour le vin. Leçon n°3 : l’affichage des prix, clair et assumé. Bref, un caviste qui parvient à créer le plaisir d’achat avant même le plaisir de déguster.

3 commentaires

  1. “Leçon n°3 : l’affichage des prix, clair et assumé.”
    C’est au contraire un affichage très étudié pour piéger les clients.

    Leçon 3a) D’abord, on cache le prix des bouteilles en vitrine, avec des étiquettes minuscules.
    Leçon 3b) Ensuite, on met des grosses étiquettes à l’intérieur pour attirer la sympathie des mal-voyants. C’est surtout la clientèle des vieux, voir des ultra-vieux, qui est visée (en plus de celle qui porte des lunettes depuis leur jeunesse, comme vous cher AD que je plains).
    Leçon 3c) Enfin, écrire les grosses montants sans les décimales. Comme ça, le prix parait plus petit, au subconscient qui compte le nombre chiffres.

    Pas sûr que le piégé ne va pas comprendre, un jour, qu’il s’est fait avoir, et qu’il ne préférera pas aller chez un commerçant moins ensorceleur.

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