Vivre sans premier prix ? Tous les commerçants se sont posés la question ou se la posent encore. Le “pour” ? Rassurer les clients sur les prix pratiqués, sur la possibilité (selon leur volonté) de monter ou de descendre en gamme selon les catégories, bref sur l’optimisation de leur budget. Le “contre” ? Le premier prix détruit factuellement de la valeur : c’est moins d’euros par unité de besoin. Donc moins de chiffre d’affaires pour diviser les coûts et moins de marge (souvent en taux, toujours en masse). En fait, derrière le “pour” et le “contre”, deux visions : celle du client et celle du commerçant.
Comme d’autres, Bureau Vallée se posait la question depuis quelques années. Longtemps l’enseigne a répondu “non”. Désormais, ils arrivent (les premiers prix) ! En rayon depuis quelques mois seulement, la gamme est désormais clairement poussée à l’occasion de la rentrée. Parce que Bureau Vallée a compris qu’au moment de trancher, le besoin du client compte toujours davantage que la frilosité du commerçant.
“Bureau Vallée a (enfin) tranché” C’est une blague. Ils existent depuis 1990, selon Wikipedia. Cela fait 34 ans !
En réalité, ils voient des difficultés, et ils essayent autre chose. Ils ne prétendent pas que c’est ce qu’ils feront à tout jamais. Si ça n’améliore pas la situation, ils reviendront vite à l’ancienne stratégie.
Pour ma part, j’aurais changé les couleurs du logo. Une réplique du film “American Graffiti” explique de manière grossière, mais juste, qu’il ne faut surtout pas choisir ces deux couleurs. En tous cas, elles me rebutent d’emblée.