À la une

Ces magasins Casino dans l’angle-mort du PSE…

Elles s’appellent PLMP, DMO Polygone, Planus ou Grand Est Aix. Ces sociétés, parce qu’elles sont des entités juridiques distinctes de DCF (Distribution Casino France) ne sont pas concernées par le plan social en cours. Pour autant, les magasins qu’abritent ces sociétés sont bien des filiales à part entière de Casino, avec leur siège social à Saint-Etienne et un cadre dirigeant du groupe pour président. Ils sont une poignée toujours en activité à date : 5 supermarchés Casino (sur 129 encore ouverts) et 4 Leader Price (sur 15) d’après mes comptages, confirmés par le groupe. 

Pourquoi cette situation ? Pour les supers Casino, ils sont officiellement en portage. Casino a repris le fonds de commerce à son ex-franchisé en attendant de trouver un nouveau repreneur. Et le repreneur s’est fait attendre… 

Pour Leader Price, c’est différent. Chaque magasin « restant sur les bras » de Casino après la cession du gros de la troupe à Aldi a été logé (opportunément) dans une coquille juridique distincte, à l’automne 2022.

Leur avenir à tous à la fin du mois ? Aucun des magasins contactés ne le connaît pour l’heure. Mais tous savent qu’ils n’ont, sur le papier, plus leur place chez Casino. Et qu’aucun repreneur n’est officiellement connu. L’un d’eux pourrait basculer sous enseigne Triangle (supermarché hallal) d’après mes sources. 

D’un strict point de vue juridique, le fait que ces magasins ne bénéficient pas d’un PSE se justifie : la mesure ne concerne que les sociétés comptant plus de 50 salariés (et pour lesquels au moins 10 suppressions de postes sont prévues). Moralement, si la fermeture définitive de ces points de vente devait se confirmer, avec des licenciements secs à la clé, c’est une autre histoire… A ce stade, Casino s’engage à « trouver des solutions pour tous les collaborateurs et à regarder de près chacune de ces situations particulières ». Rien d’encore bien tangible… Mettre un petit coup de projecteur sur ces oubliés du plan social ne devrait donc pas nuire à leur destin !

Un commentaire

  1. Et ceux qui vont certainement faire l’objet d’une bataille judiciaire entre Intermarche et Casino, comme celui de Meaux (77), mais je pense qu’il y en a d’autres…. En attendant c’est le personnel qui trinque.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page