À partir du 22 octobre, les clients de 140 drives Carrefour seront invités à utiliser leur smartphone pour s’identifier sur les pistes de retrait, sans passer par une borne.
Pas besoin d’une appli spécifique : il suffira de cliquer sur un lien personnalisé reçu par mail ou SMS et d’indiquer la place sur laquelle on s’est garé. L’équipe drive sera alors informée de l’arrivée du client et de son emplacement.
Le procédé reste donc simple, sans trop de friction pour les consommateurs. En cas de problème (message perdu ou non reçu, par exemple), il faudra se rabattre sur place sur une bonne vieille sonnette.
Ce virage traduit la volonté de Carrefour de faire l’économie des bornes dans le parcours client des drives. Une décision longuement mûrie, puisque le distributeur avait déjà testé l’utilisation du smartphone en 2021 en France (revoir ma VIDÉO GRANDE CONSO ici) et même dès 2016 en Belgique.
Les 140 premiers sites concernés sont essentiellement des hypermarchés, ainsi qu’une quinzaine de supermarchés. À date, le parc Carrefour compte 228 drives en hypers et 842 en supers (service au coffre ou retrait au comptoir).
Le drive, ou un des multiples symboles de la désocialisation de la société française actuelle…
En quoi est-ce social de perdre son temps dans les rayons et à la caisse d’un hyper ?
Au passage, je remarque de plus en plus d’écarts de prix entre le drive et le magasin chez Carrefour, toujours au profit du drive bien sûr. Et aussi des remises immédiates sur certains produits que en drive.
Si on rajoute à cela les multiples bons d’achat sur certains rayons les week-ends, j’ai vraiment l’impression que Carrefour applique de plus en plus les anciennes méthodes Casino, avec le succès que l’on connaît.
Tina Shuler serait elle venue avec ses bonnes vieilles méthodes…
Cela colle en effet au ressenti client et (si je comprends bien) le ressenti qui ressort de Distri-prix ne peut que sous-estimer ce qui se passe en rayon puisque basé sur les prix du Drive : qui ne sont équivalents aux prix en magasin que chez E. Leclerc (merci de me corriger si je me trompe)
Non c’est plutôt l’inverse. Carrefour est une exception