Après Ormesson (que j’avais présenté en janvier ici), Carrefour a dédié un nouvel hyper à ses tests non-alimentaires : Rambouillet (78). Objectif (toujours le même) : relancer un univers qui, pour simplifier, a perdu 40 % en 10 ans.
Ici à Rambouillet, le test peut se résumer en 2 mots : implantations et aspérités. Sur les implantations (plus facile à voir sur place qu’à montrer, je dis ça pour les curieux : ça vaut la visite / mais j’y reviendrai en vidéo…), sur les implantations, donc, Carrefour reprend et accentue l’idée d’Ormesson. L’idée est d’utiliser davantage les perpendicularités pour “stopper” le client et l’inciter à s’intéresser à l’offre. Avec, en prime, les produits les plus impliquants bien visibles et les catégories de destination (par exemple les Tancarville ou les boîtes de conservation en fin de parcours maison et cuisine). Le tout en jouant des hauteurs pour cultiver le sentiment d’univers.
Sur les aspérités, là il s’agit de créer de l’intérêt par l’offre. En maison/cuisine, c’est via des “marques invitées”. Pour le reste, c’est via le développement de catégories peu ou pas traitées habituellement par les hypers. Il y a le classique “gaming” (que l’on commence quand même à voir) et, plus original, des zones dédiées aux jeux adultes (ne manquent quand même que 2/3 sex toys 😉 ) et aux fêtes, avec déguisements, cotillons, son, etc. Pour le coup, des aspérités objectivement différenciantes.
