En matière alimentaire, l’effet des générations sur les modes de consommation est une intuition facile. Alors quand un insight me passe sous le nez pour le démontrer de manière frappante, je saute dessus comme un mort de faim 😉 . En amuse-bouche d’une analyse plus détaillée à lire dans le prochain numéro de VIGIE GRANDE CONSO, cette infographie : la présence du fromage à table selon les générations. Dans 22 % des cas chez les millenials selon Kantar, deux fois moins que chez les plus de 65 ans. Logique que les industriels du fromage fassent tout pour déplacer la conso du plateau vers les autres usages : l’apéro par exemple ou la cuisine où le fromage devient alors un ingrédient.
VIGIE GRANDE CONSO est la veille de référence sur le retail et la conso que nous éditons depuis plus de 15 ans. Numéro découverte offert à qui n’en a pas trop fait la demande 😉 Ici >>
Une génération, c’est un groupe de personnes qui vivent au même moment et qui ont à peu près le même âge. Les Millenials sont nés entre le début des années 80 et le milieu des années 90. Leurs parents mangent plus de fromages qu’eux (ils ont plus de 65ans). Ces parents ont donc éduqué leur ‘futurs’ Millenials à en consommer mais ces derniers s’en sont plus ou moins désintéressés à l’âge adulte. La faute à Dorothée, Jacky et Morbier? Pas cette fois! Le prix? Peut être! Sûrement… Avec tous ces abonnements, ces nouveaux besoins numériques qu’on nous force à aimer, les loisirs coûteux, la vie à crédit en permanence, il ne reste plus grand chose pour le plaisir. Aussi, c’est un plaisir dont on peut facilement se passer. Rien de vital dans le fromage… On n’est pas dans le “quoi qu’il en croûte”!
Beaucoup de Brie pour rien au final. Olivier saute dessus comme un mort de faim, nous donne les chiffres puis se barre. C’est tout? Je reste sur ma faim! D’habitude, on a le droit à une Abondance de schémas, d’explications. Banon, pas cette fois! (Rien à voir avec Tristane, c’est aussi un fromage. Je sais que vous lavez pas mais suivez!) Je ne lui demande pas d’écrire plusieurs Tommes mais de nous donner ce qu’on attend, de l’info, de l’analyse, notre Came, embert et contre tout! En même temps, il est très occupé; le temps lui est Comté. Un petit paragraphe supplémentaire pourrait faire illusion tels l’Emmental istes cherchant à nous convaincre qu’ils savent des choses. Cantal à la pub pour la Vigie, on a bien compris: de l’autopromo, Angors et encore!
Au moins, et c’est le principal, il ne s’est pas mis en scène avec son nounours, déguisé en fromton, avec sa perruque Cendré, l’air Bethmal fagoté, se croyant Beaufort… De quoi devenir Chèvre! On a aussi échappé à ses vidéos où il écoute ce qu’il pense être du Roquefort. De la faible pop, à peine…
Aïe, à force d’en dire de mal, je me suis cogné. Il me porte l’Époisse… De toute manière, on ne va pas en faire tout un fromage. Tiens, en parlant de fromage, il me reste un peu de Smegma, du vrai, louché à la moule. Un régal pour les papilles.
Bon, je vous laisse, je dois finir mes livraisons dans mon Renault Munster. Allez, bon après midi à tous, Gouda Fternoon!